La prise en charge médicale spécialisée pour certaines maladies chroniques à Chlef enregistre de grandes défections malgré les efforts intenses déployés par les structures de Santé publique. Des affections graves continuent à éroder la santé des malades et la pluparts d'entres eux s'avouent vaincus face à la maladie. Parmi les plus atteints ce sont les cancéreux dont le nombre ne cesse d'augmenter ces dernières années pour cause d'absences de centres médicaux spécialisés permettant de détecter cette maladie à ses premiers stades. A ce titre, les chiffres font état de l'enregistrement de 221 cas de cancer entre 2008 et 2009. Plus de 58% de cette catégorie de malades sont des femmes, l'équivalent de 120 femmes atteintes de cancer du sein ou celui de l'utérus. Quant aux hommes, ils sont souvent atteints de cancer des poumons ou celui de la peau ou encore celui l'estomac. Des chiffres qui risquent d'augmenter de 3% annuellement selon les spécialistes. De leur coté, les malades chroniques demandent une surveillance médicale permanente à l'instar de la maladie d'insuffisance rénale, dont le service d'hémodialyse à l'hôpital Chéttia, n'est plus capable d'offrir ses prestations que pour les 100 patients qui viennent à tour de rôle dans ce service. Et ce en dépit de l'ouverture d'un nouveau service d'hémodialyse à l'hôpital Sobha. Cet écart entre le nombre de patients que le service peut recevoir et le nombre de patients recensés à travers la wilaya, poussent la plupart d'entre eux à se diriger vers d'autres localités. Les insuffisants rénaux espèrent l'extension du service d'hémodialyse et son équipement en appareils en rapport du nombre de patients et des nouveaux cas. Ceci en attendant le lancement des opérations de greffes de reins qui commenceront l'année prochaine dans le nouvel hôpital de Hai Ben Souna. Actuellement recevoir un rein coûte que 20 millions qui demeure selon un patient, une opération bon marché par apport à l'hémodialyse dont une seule séance revient à 7.000 dinars. Sachant qu'en moyenne les malades subissent séances d'hémodialyse par semaine. Concernant les asthmatiques, leur nombre augmente d'une manière alarmante. Surtout chez les enfants qui vivent dans les préfabriqué en amiante. Outre ces maladies, il y a le diabète avec 25.000 cas dont plus de 5.000 insulino-dépendants. Sauf qu'en l'absence d'indications médicales, ces patients s'exposent à des complications sévères et nocives pour leur santé.