Le tribunal criminel de la cour d'Oran a reporté l'affaire des 52,700kg de kif, saisis au niveau de Haï Akid Lotfi, à la prochaine session, l'un des principaux mis en cause devant comparaître pour une affaire similaire devant la cour de Tlemcen. Agissant sur informations, le 19/10/2009, les éléments de la brigade anti-stups arriveront à arrêter Kh.A., originaire de Ksar El Boukhari, à bord d'un véhicule Master. La fouille permettra de découvrir 52,7kg de kif dissimulée sous le siège arrière de la voiture, de même que de faux documents administratifs dont des permis de conduire. Interrogé, il donnera les noms de ses complices et indiquera le lieu où ils se trouvaient. Il s'agissait d'un appartement à la Cité Akid lotfi. Munis d'un mandat de perquisition, les éléments sécuritaires opèrent une fouille dans le dit appartement. Les agents de la Sûreté nationale se verront opposer une résistance de la part des trafiquants qui refuseront d'obtempérer. Finalement, les malfaiteurs finiront par abdiquer. La perquisition a permis ainsi l'identification de cinq autres éléments du réseau qui activait entre Oran, Djelfa, Médéa et Aïn Oussara. Il s'agit, entre autres, de Dj.A., D.F., K.N., B.S. et R.T., un handicapé moteur qui agissait sous la fausse identité de B.T. Le mis en cause, intercepté avec le kif, avouera qu'il n'est pas à sa première opération. En effet, il s'agit-là de la sixième opération de transfert de kif. Tout comme il expliquera que la voiture dans laquelle il a été arrêté venait d'être utilisée pour la première fois. Par ailleurs, les autres mis en cause se confondront en contradictions, se chargeant ainsi mutuellement. Comme fut avancée, lors de l'enquête, l'identité de leur fournisseur, un certain Benhila B., dit «le Marocain»…