Les habitants de la cité des HLM, située à proximité du centre de météorologie d'Oran, à l'USTO, sont encore sous le choc de l'explosion, survenue jeudi dernier ayant touché les canalisations du réseau des eaux usées. L'explosion a fait plus de peur que de mal et aurait pu avoir de graves conséquences, si elle s'était produite sous les immeubles. Un expert, aussitôt dépêché par les services de la SEOR, indiquera que l'origine de l'explosion est due au contact d'un gaz, le sulfure d'hydrogène, avec du feu. Ce même expert a expliqué, hier, que la cause de l'explosion était due à deux principales raisons, la première revenant au manque d'aération à l'intérieur des canalisations du réseau sanitaire et la deuxième, au branchement aléatoire des réseaux. Pour être plus précis, le raccordement des canalisations du réseau des eaux usées à celles du réseau des eaux pluviales est une chose qui ne devrait pas se faire. D'ailleurs, il tiendra à souligner que c'est cette démarche qui a été à l'origine de l'explosion, vu que les excréments retrouvés dans les canalisations sanitaires, propulsent naturellement un gaz nommé sulfure d'hydrogène et qui s'évapore, sans aucun danger, au contact de l'oxygène. Mais cette fois-ci, le manque d'aération au niveau des canalisations a fait que ce gaz très combustible, s'est condensé à l'intérieur et il aura suffi d'une petite étincelle pour que l'explosion ne se produise. Ce même interlocuteur ajoutera aussi que cette situation pouvait avoir lieu au niveau de la plupart des canalisations du réseau des eaux usées et ainsi, il faut que les services compétents intensifient les contrôles et veillent à l'aération permanente des avaloirs et ne jamais raccorder le réseau des eaux usées à celui des eaux pluviales, vu que ces dernières sont évacuées directement vers la mer et ceci risque donc de porter préjudice aux ressources halieutiques.