Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie Lakhdar Brahimi, comptent poursuivre leurs efforts en vue d'obtenir une "solution politique" à la crise qui secoue la Syrie depuis mars 2011, a indiqué lundi le porte-parole de M. Ban, Martin Nesirky. NEW MM. Ban et Brahimi "continuent d'œuvrer à une solution politique au conflit", en Syrie y compris par "des élections libres et équitables sous les auspices de l'ONU", a dit M. Nesirky. "Plus que jamais, il est essentiel et urgent que la communauté internationale s'unisse afin d'aider le peuple syrien à bâtir, dès que possible en 2013, une Syrie nouvelle et démocratique où les droits de tous les groupes et minorités soient protégés de manière adéquate", a ajouté le porte-parole. Celui-ci a précisé que dans le cadre de ses contacts, M. Brahimi devait rencontrer lundi le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères du Qatar avant de s'entretenir mardi soir avec le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, en visite au Caire. En outre, le diplomate algérien s'efforce toujours d'organiser une nouvelle rencontre trilatérale avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov et le secrétaire d'Etat adjoint américain William Burns, à une date non encore fixée, selon la même source. A propos du discours prononcé dimanche par le président syrien Bachar al-Assad, M. Ban a estimé que ce discours "ne contribue pas à une solution susceptible de mettre fin aux souffrances terribles du peuple syrien", M. Ban est "déçu", a précisé Martin Nesirky, car ce discours "rejette l'élément le plus important de la Déclaration de Genève (...) : une transition politique et l'instauration d'un gouvernement de transition doté des pleins pouvoirs exécutifs et comprenant des représentants de tous les Syriens".