La situation "n'est pas très claire" à Diabali, ville de l'ouest du Mali tombée lundi dernier aux mains des terroristes armés qu'ils auraient ensuite abandonnée, a déclaré dimanche un officier, chef des opérations de l'armée française dans ce secteur. "A Diabali, la situation n'est pas très claire, mais a priori les rebelles ont quitté la ville" (à 400 km au nord de Bamako), a déclaré à la presse le lieutenant-colonel Frédéric à Niono, ville située à 350 km au nord-est de Bamako et à 60 km au sud de Diabali. Il a ajouté que bien qu'étant "dans une phase dynamique", l'armée française était confrontée à des hommes armés "dont les qualités sont la détermination à se battre et la mobilité". L'armée malienne et plusieurs habitants ont affirmé vendredi et samedi que les terroristes qui avaient pris la ville le 14 janvier l'avaient abandonnée trois jours plus tard, après plusieurs bombardements de l'aviation française. Mais le ministère français de la Défense a laissé entendre depuis que Diabali n'avait pas été encore reprise aux terroristes. La ville de Konna (centre) était tombée entre les mains des terroristes le 10 janvier, précipitant l'intervention de la France à la demande des autorités maliennes. Deux mille soldats français sont d'ores et déjà déployés au Mali. Un nombre qui va atteindre 2.500 et peut-être davantage, selon Paris.