Un grand spectacle a donné samedi soir à Ouagadougou le coup d'envoi de la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Devant de nombreux artistes et officiels, le groupe nigérian à succès Flavour a enflammé la foule avant le spectacle du chorégraphe burkinabè Seydou Boro, qui devait être exécuté par quelque 200 danseurs et musiciens venus du Burkina Faso, du Bénin et du Niger. Jusqu'au 2 mars, Ouagadougou est la capitale du cinéma africain et de grands noms sont annoncés. Parmi 170 films qui seront projetés sur sept sites, 101 sont en compétition pour ce rendez-vous créé en 1969 afin de "prendre le pouls de l'évolution du cinéma et de l'audiovisuel africains et de la diaspora", selon l'expression du délégué général Michel Ouédraogo. Dans la section long métrage, vingt films brigueront l'Etalon d'or de Yennenga, la récompense reine. Le Maghreb, avec sept films sur les rangs (trois chacun pour l'Algérie et le Maroc, un pour la Tunisie), et l'Afrique de l'Ouest, avec six films, sont bien placés. Après un hommage, samedi soir, aux artistes du cinéma africain disparus ces deux dernières années, la compétition démarrera dimanche avec les premières projections.