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La bataille d'Imzi (Ain-Sefra), un fait d'armes pour faire entendre la voix du peuple à l'international
Publié dans Algérie Presse Service le 29 - 10 - 2015

La célèbre bataille d'Imzi, livrée en mai 1960 dans les environs d'Ain-Sefra (Naâma), témoigne de la détermination du peuple algérien à recouvrer sa souveraineté.
Cette rude bataille, qui a été le théâtre d'atrocités commises par le colonialisme français, a été un des hauts faits d'armes de l'histoire de la lutte armée du peuple algérien et a reflété la détermination d'un peuple à faire entendre sa juste cause sur la scène internationale.
Bien que sous-équipés en moyens logistiques et en armements, hormis leur bravoure, les Moudjahidine ont montré une détermination à faire face, trois jours durant (6, 7 et 8 mai 1960), à une bataille disproportionnée livrée à des forces coloniales voulant à tout prix étouffer la Révolution et à isoler les actions armées, allant jusqu'à recourir à l'utilisation d'armes interdites.
Dans un objectif de freiner l'expansion coloniale française et déjouer les opérations militaires de Challes visant à encercler la région et limiter ses contacts avec les autres, les Moudjahidine ont pu, grâce à une stratégie bien élaborée, faire entendre l'écho de la révolution algérienne depuis les monts de l'Atlas Saharien.
Le mont d'Imzi, qui donne sur d'autres reliefs du Sud-ouest du pays, à l'instar de Mergad, Chemarikh, Bouamoud et Djebel Aïssa, a été classé zone interdite aux civils depuis le déclenchement de la guerre de libération jusqu'au cessez-le-feu. Il a été le théâtre de dizaines d'actions armées, accrochages et batailles, livrés par les katibate (sections) des Moudjahidine et une terre de résistance et de martyrs.
L'ALN déterminée à affronter la cruauté ennemie
Ayant essuyé de larges pertes en âmes et matériels, l'armée coloniale a, en représailles à cette bataille du mont d'Imzi, recouru à l'utilisation de bombes de grande destruction qui n'ont par réussi à dissuader la volonté farouche des membres de l'ALN, déterminés à poursuivre la lutte armée comme seul et unique moyen pour enrayer tout avancement des forces coloniales sur la bande frontalière, et une réponse pour recouvrer la liberté d'un peuple inflexible.
Evoquant à l'APS le souvenir de cette bataille, le moudjahid Khelifi Bounoua, originaire de la région d'Ain-Sefra, a indiqué qu'elle entrait dans le cadre des intenses préparatifs entrepris par le commandement historique de la zone huit relevant de la wilaya cinq historique consistant à s'enfoncer dans le territoire national et à se concentrer loin de la bande frontalière, en vue de procéder, au titre de sa stratégie militaire, à la réorganisation du transit, l'intensification des actions armées et au renforcement des contacts entre commandements, notamment après la mort, le 27 mars 1960, du Chahid colonel Lotfi, commandant de la zone Huit, en compagnie de son adjoint le commandant Farradj.
Interceptant des documents et informations faisant état d'un passage projeté des Moudjahidine à travers les monts de la région, l'armée coloniale a, durant plus de deux mois, mobilisé une importante soldatesque pour mener une offensive sur la région afin d'empêcher les mouvements des expéditions de Moudjahidine et de brouiller leurs plans, a-t-il ajouté.
Un bataillon, composé de cinq katibate de l'ALN, conduit par Hamid Bounouar et son adjoint Abdelkader Benouis et Bouchouireb Gharmouli, a transité par les régions de Aouin-Zerga et Hadj-Mimoune vers le mont de Kehrrouba, puis à celui de Bouamoud, pour ouvrir l'accès à d'autres Katibate, en éliminant les fils barbelés au niveau de Oued El-Aricha, avant d'atteindre, à dos de baudets, l'Oued Beni-Ahmed et d'arriver, guidés dans ces reliefs difficiles d'accès par des citoyens originaires de la région, à la zone de Bouchetauf.
Selon le même récit, le commandement de l'ALN a, conscient des risques encourus d'affrontement avec l'ennemi dans ces régions difficiles, mis au point une stratégie militaire consistant en la défense circulaire des moudjahidine positionnés autour de leur commandement.
Tombés au champ d'honneur, calcinés par le napalm
L'aube du 6 mai 1960 fut le début de la bataille, lorsque les forces coloniales ont procédé à l'encerclement de la zone de positionnement des moudjahidine, appuyées par une couverture aérienne qui n'a pas tardé à lâcher des bombes de Napalm contre les valeureux combattants de l'ALN ayant riposté farouchement, causant la mort de nombreux soldats français.
L'offensive s'est poursuivie dans la seconde journée par l'entrée en action d'engins blindés qui ont été à l'origine, en plus des raids aériens, de la mort de nombreux Chouhada, la plupart calcinés par le Napalm.
Tout cet arsenal et la soldatesque de l'armée coloniale n'ont pas, toutefois, affecté la bravoure et l'esprit de résistance des moudjahidine et Moussabiline (volontaires), rescapés de ce carnage et qui, après avoir abattu des dizaines de soldats français, se sont retirés dans des endroits plus sécurisés.
Selon ce témoin oculaire, 101 Chouhada sont tombés au champ d'honneur, en plus de 74 blessés et de 46 moudjahidine arrêtés, alors que l'ennemi a enregistré la mort de dizaines de soldats, parmi les 2.400 engagés dans cette bataille de trois jours, et d'importants dégâts matériels.
Pour le Moudjahid Khelifi Bounoua, la bataille d'Imzi reste l'une des épopées qui ont tiré leur notoriété historique de la bravoure et de la farouche résistance des Moudjahidine, devant l'atrocité de l'armée coloniale, et dont certains gardent encore les séquelles de brulures provoquées par des armes interdites par les conventions internationales.


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