La presse nationale paraissant lundi a estimé que la campagne électorale en vue des élections locales du 23 novembre prochain, dont le coup d'envoi a été donné dimanche, a démarré timidement et n'a pas encore suscité d'enthousiasme chez les citoyens. Sous le titre "Début timide de la campagne", le journal El Moudjahid a relevé que la campagne électorale en vue des élections locales a démarré timidement et les candidats des partis ainsi que les indépendants vont devoir démontrer, programmes à l'appui, à un public plus ou moins désabusé par les résultats des mandats précédents, leur capacité à gérer avec cohérence les destinées de la cité. "Début timide et parfois sauvage de l'affichage", note pour sa part le journal Horizons qui estime que l'affichage sur les panneaux électoraux des listes des candidats par les partis et autres alliances politiques engagés dans la course au renouvellement des Assemblées populaires communales (APC) et de wilaya (APW) a commencé de "façon timide, disparate et parfois au mépris de la réglementation en la matière". Horizons ajoute, par ailleurs, que le lancement d'une campagne électorale n'est jamais un événement anodin et banal, estimant que si celui-ci ne suscite pas toujours l'enthousiasme délirant, il fait réveiller un sentiment où se mêlent intérêt et curiosité. C'est surtout un moment idéal que choisissent les partis pour sortir de l'hibernation, forcée, disent-ils, ou que le manque d'enjeux dans un horizon proche réduit souvent à la routine . Le Carrefour d'Algérie note, de son côté, que les partis en lice semblent être timides et n'osent pas aller à la rencontre du mouvement associatif et du citoyen, relevant que le corps à corps dans cette joute est très important et que ces partis ont perdu la notion du travail de proximité. Le quotidien arabophone El Massa estime également que la campagne électorale a démarré de façon timide, relevant que les candidats ont beaucoup à faire pour convaincre les citoyens à voter pour leurs programmes. Le journal arabophone El Yaoum rappelle que pas moins de 51 partis politiques, 4 alliances et un groupe d'indépendants sont engagés dans la course électorale avec, au total, 10.196 listes, dont 9.575 pour les APC et 621 pour les APW. Sawt El Ahrar estime que le lancement de la campagne intervient dans le cadre du processus de représentation démocratique au sein des institutions élues , indiquant que le parti du Front de libération nationale vise, selon les déclarations de son secrétaire général Djamel Ould Abbès, à gagner la majorité des Assemblées locales . Le journal Le soir d'Algérie souligne, par ailleurs, qu'entre les partis de l'opposition et la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), c'est visiblement l'éternelle incompréhension quant aux capacités de cette dernière à assurer la transparence et la régularité des élections.