Le Front Polisario a réaffirmé samedi que dans le cadre du processus de décolonisation du territoire non autonome du Sahara occidental, la solution du conflit passe par la tenue d'un référendum libre sur l'autodétermination conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. "Le gouvernement sahraoui et le Front Polisario rappellent que le document adressé au président du Conseil de sécurité de l'ONU en avril 2007 (S/2007/210) contenait déjà les éléments fondamentaux d'une solution politique mutuellement acceptable qui prévoit l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", a indiqué la Représentation Front Polisario auprès des Nations unies à Genève et des autres organisations internationales en Suisse, dans un communiqué à l'occasion de la Journée internationale du vivre-ensemble en paix, célébrée le 16 mai de chaque année. Le Front Polisario a soutenu dans son communiqué que "dans le cadre du processus de décolonisation du territoire non autonome du Sahara occidental, la solution du conflit passe par la tenue d'un référendum libre sur l'autodétermination conformément aux résolutions 658, 690 et 1495 du Conseil de sécurité des Nations unies". Et d'ajouter: "Le gouvernement de la République sahraouie et le Front Polisario, en rappelant la responsabilité première des Nations Unies sur le Territoire non autonome du Sahara occidental, appellent à la réalisation effective du mandat de la MINURSO, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". Le Front Polisario, a affirmé dans son texte qu'"en célébrant la Journée internationale du vivre ensemble en paix, notre gouvernement et le Polisario réaffirment la volonté du peuple sahraoui de vivre en paix avec le peuple marocain voisin et leur engagement envers la Déclaration et le Programme d'action sur une culture de la paix adoptés par l'Assemblée générale des Nations unies en 1999, notamment pour respecter pleinement le principe de souveraineté, d'intégrité territoriale et d'indépendance politique des Etats". Il a condamné fermement la poursuite de l'occupation militaire illégale du Territoire non autonome du Sahara occidental par le Royaume du Maroc, qui "est à l'origine de violations graves et systématiques du Droit International Humanitaire et du Droit des droits de l'homme, y compris le droit à la liberté d'expression, d'opinion et d'information, le droit à l'autodétermination, le droit au développement et la souveraineté permanente du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles".