La militante marocaine des droits de l'Homme, Saida Eulmi a affirmé que la peur ressentie par le Makhzen face au danger et à l'émergence de nouveaux mouvements qui tentent d'arracher la démocratie, pousserait le régime marocain à lancer une campagne pour faire avorter les forces vives, soulignant que "l'arrestation d'activistes civils et politiques n'arrêtera pas la révolution qui renversera, à coup sûr, ce régime autoritaire oppressif et corrompu". Dans une publication postée, samedi, sur sa page Facebook, la militante a expliqué que la véritable raison derrière "l'établissement de PV contre Fatima Zahra uld Belaid, et son arrestation arbitraire", s'expliquait par son adhésion aux rangs des forces vives réagissant contre l'injustice sociale, la détention politique et la dégradation économique au Maroc. Une telle arrestation intervient au moment où la jeune femme attendait sa lettre de nomination et son droit constitutionnel au travail, précise Mme Eulmi. Les militants, a-t-elle écrit, "se rendent compte que le Maroc a été pillé par une poignée de citoyens puissants et des lobbies de la corruption, et qu'il ne leur reste que la prison...".