Le ministre de l'Hydraulique, Taha Derbal a affirmé, jeudi à Alger, l'attachement des pouvoirs publics à assurer toutes les facilitations en matière d'octroi des autorisations pour la réalisation des puits et forages agricoles, faisant état de 26.000 autorisations octroyées l'année dernière à l'échelle nationale, soit le double des autorisations délivrées en 2021. S'exprimant lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Derbal a précisé que "les pouvoirs publics ont assuré toutes les facilités relatives à l'octroi des autorisations pour la réalisation des puits et forages agricoles". Le nombre d'autorisations délivrées ne cesse d'augmenter, a indiqué M. Derbal, faisant état de plus de 26.000 autorisations octroyées en 2022 contre 13.000 en 2021 et 6000 en 2020. Le ministre répondait à une question du député Ferhani Bachir (indépendants) qui a plaidé pour l'accélération du traitement des dossiers d'obtention d'autorisations de forage des puits artésiens permettant aux agriculteurs de Batna d'irriguer leurs cultures. Des instructions ont été émises par les ministères de l'Intérieur et de l'Agriculture portant examen et traitement des demandes d'autorisation de forage et d'exploitation des puits dans "des délais ne dépassant pas 30 jours", a souligné M. Derbal. Répondant à une question de la députée de Farida Ghamra (MSP) sur le retard accusé dans la réalisation du projet de transfert des eaux du barrage de Tabellout vers le barrage de Draa Diss à Sétif, le ministre a tenu à rappeler la nature géologique de la région ayant rendu le forage du tunnel difficile. Ces obstacles techniques ont entravé les travaux de forage du tunnel prévu sur 14 km, dont 4,5 km seulement ont été réalisés", les travaux devant être finalisés à la fin décembre. Le ministre a insisté, dans ce sens, sur l'importance des projets de dessalement, affirmant que les travaux de réalisation de 5 stations d'une capacité de production de 300 000m3/jour par le ministère de l'Energie se fait "à un rythme soutenu" pour la réception de ces projets à la fin 2024. Les eaux souterraines exploitées à 35 à 40%, il y'a cinq ans, représentent aujourd'hui un taux d'exploitation de 60%. Répondant à la question du député Rachid Amri (Indépendants) sur le retard accusé dans la réalisation des projets d'irrigation dans la wilaya de Constantine, il a affirmé que ces projets "ont réellement connu un retard dû à l'incapacité des maîtres-d'oeuvre à poursuivre les travaux, manquant ainsi à leurs engagements", ce qui a amené le ministère à résilier les contrats et à relancer, voire reprogrammer ces projets. A la question du député Hamouda Mohamed Yazid du même groupe sur le retard dans la réalisation de la station de traitement des eaux usées dans la wilaya de Jijel, le ministre a souligné que l'étude relative à la station et aux canaux de collecte des eaux ont été finalisés en 2019, ajoutant que son secteur demandera l'inscription de la réalisation de cette station dans la prochaine loi de finances. Répondant au député Ahmed Rabehi (FLN) qui a demandé le transfert du système de gestion du système d'approvisionnement en eau potable des services de la commune de Had Sahari de la wilaya de Djelfa à l'Algérienne des eaux (ADE) qui a prouvé sa compétence, le ministre a fait savoir que cette entreprise publique assurait actuellement la gestion de 7 communes dans la région, soit 60% des habitants de la wilaya. Il a assuré, en outre, que des efforts étaient en cours avec les autres services pour transférer la gestion du plus grand nombre possible de communes.