La Norvège, qui préside le groupe des donateurs pour la Palestine (AHLC), a exhorté mardi tous les pays à reprendre leurs aides à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), ont rapporté des médias. "Je suis très heureux que des pays comme l'Australie, le Canada, la Finlande, l'Allemagne, l'Islande, le Japon et la Suède soient déjà revenus sur leur décision et aient repris leur financement à l'Unrwa", a dit le chef de la diplomatie norvégienne. "J'aimerais maintenant appeler les pays qui gèlent encore leurs contributions à l'Unrwa, à reprendre leur financement", a ajouté Espen Barth Eide, dans un communiqué. La Norvège est l'un des rares grands donateurs à avoir décidé de maintenir son aide à l'Unrwa. Auparavant, le Commissaire européen à l'Aide humanitaire et à la Réaction aux crises, Janez Lenarcic, avait exhorté les donateurs internationaux à financer l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA). L'UNRWA fait face à des difficultés financières et des blocages de l'entité sioniste qui a accusé (sans fournir de preuves selon le rapport final publié lundi par le groupe d'examen indépendant dirigé par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna) une douzaine de ses 13 000 employés à Ghaza d'avoir participé à l'opération "Déluge d'al-Aqsa", le 7 octobre 2023. Cela a conduit de nombreux pays donateurs à suspendre brusquement leur financement à l'agence, menaçant ainsi ses efforts visant à fournir une aide désespérément nécessaire à Ghaza, où l'ONU a mis en garde contre une famine imminente. L'agression en cours contre Ghaza depuis le 7 octobre a fait plus de 112.000 victimes entre martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus de destructions massives et de la famine qui ont coûté la vie à des enfants, selon des données palestiniennes et onusiennes.