Des figures emblématiques du mouvement associatif algérien à Nanterre (France) s'engagent activement à préserver la mémoire historique des événements marquants de l'histoire algérienne tout en stimulant l'engagement civique au sein de la communauté algérienne, notamment à travers l'acte électoral. Messaoud Bouzenzen, président de "l'Association des Chibanis" à Nanterre, s'engage avec passion à créer un "pont intergénérationnel" entre les jeunes et les personnes âgées, ajoutant que l'association vise à transmettre l'histoire de l'Algérie et à promouvoir le droit à la mémoire, tout en sensibilisant les jeunes à leur devoir électoral. "Nous essayons de passer le flambeau aux jeunes pour les inciter à poursuivre cette mission de transmission et à militer pour le devoir de mémoire à travers des ateliers, des rencontres et des événements culturels, en partageant des récits et des témoignages d'anciens afin de renforcer le lien entre les générations", a-t-il dit. M. Bouzenzen a souligné que cette démarche est essentielle pour bâtir une société plus consciente de son passé et plus engagée dans son avenir, notamment en encourageant les jeunes à devenir des acteurs du changement et à participer activement aux élections. Dans cette quête de transmission et de mémoire, Ahmed Djemai, acteur associatif engagé à Nanterre depuis plus de quarante ans et représentant du Collectif du 17 octobre 1961, œuvre pour préserver la mémoire des événements tragiques de l'histoire algérienne tout en soulignant l'importance de l'acte de voter. Il a insisté sur la nécessité de transmettre cet héritage aux générations futures, affirmant que "Avant, c'était nos parents et nos frères aînés, puis à notre tour, nous remettrons le flambeau à nos enfants et petits-enfants". Grâce à tous les efforts déployés, un boulevard et une place ont été dédiés au 17 octobre 1961, avec une commémoration annuelle. L'Association encourage également la participation au vote comme un prolongement de son travail de mémoire. En sensibilisant la communauté à l'importance de l'acte électoral, elle établit un lien entre la préservation de l'héritage historique et l'engagement civique. De nombreux citoyens se sentent concernés, soutenus par une dynamique économique en Algérie, a-t-il relevé, ajoutant que des jeunes influenceurs utilisent les réseaux sociaux pour promouvoir l'Algérie et inciter au devoir électoral, renforçant ainsi le lien entre mémoire et participation citoyenne. Dans cette dynamique de mémoire et d'engagement, la question du vote pour la présidentielle se pose avec une acuité particulière. Malika Attaf, présidente de l'association Vacandi, qui milite pour l'intégration des personnes handicapées, a également pris la parole pour encourager une participation massive des membres de la communauté algérienne aux élections. Elle a souligné l'impératif de sensibiliser les citoyens à l'importance de l'acte de voter, un message qui a trouvé un écho favorable au sein de la communauté. "Pour moi, chaque citoyen doit s'acquitter de son devoir électoral. A Nanterre, tout s'est déroulé de manière fluide et bien organisée. Personnellement, je suis satisfaite d'avoir rempli ce devoir", a-t-elle déclaré. Pour compléter cette dynamique, Missoum Chaoui, président du Collectif uni des musulmans des Hauts-de-Seine, a souligné que les Algériens n'ont jamais rompu les liens avec leur pays d'origine, participant activement à son essor économique, culturel et politique. Dans ce contexte, l'Algérie a mis en place tous les moyens nécessaires pour assurer le bon déroulement du scrutin présidentiel, et la participation des électeurs ne cesse d'augmenter jour après jour. Selon M. Missoum, ce mouvement associatif illustre un engagement fort pour la mémoire, l'identité et la participation civique, témoignant d'une dynamique collective en faveur d'un avenir meilleur.