Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré que "beaucoup de lignes rouges ont été franchies" dans la bande de Ghaza par l'entité sioniste qui y mène une agression génocidaire depuis plus d'un an. "Trop de lignes rouges ont été franchies à Ghaza", a écrit mardi M. Lazzarini dans un message sur les réseaux sociaux en déplorant "la poursuite des attaques (sionistes), le sabotage des infrastructures civiles et le refus délibéré d'une aide essentielle" qui continuent d'être utilisés comme "tactique" par l'occupant sioniste pour forcer les gens à fuir. Et de poursuivre dans ce contexte : "Le droit international humanitaire est clair: les personnes ne peuvent pas être déplacées par la force, les civils doivent être protégés à tout moment et avoir accès aux besoins de base s'ils choisissent de rester". Le patron de l'UNRWA a, par ailleurs, fait savoir que depuis le 30 septembre, l'ONU n'a pas été autorisée à fournir la moindre aide y compris alimentaire. Et les deux points de passage vers le nord de Ghaza sont fermés depuis". "Les services de base notamment ceux de l'UNRWA ont été interrompus ou contraints de cesser", a-t-il ajouté. Lundi, M. Lazzarini avait déploré la poursuite des "horreurs" perpétrées par l'entité sioniste contre la population de la bande de Ghaza, soulignant que "l'humanité doit prévaloir". Dans l'enclave palestinienne de Ghaza, l'agression sioniste continue depuis le 7 octobre 2023 faisant plus de 42.000 martyrs, et près de 100.000 blessés, la majorité étant des enfants et des femmes, et des milliers de disparus sous les décombres des habitations bombardées par l'aviation sioniste.