Le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa a affirmé mercredi soir que la reprise des négociations était conditionnée par une offre sérieuse garantissant la fin du conflit israélo-arabe. Lors d'une conférence de presse conjointe avec le président du comité de l'initiative arabe de paix, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al-Thani, à l'issue de la réunion du comité, M. Moussa a indiqué que la position israélienne avait annihilé tous les efforts visant un règlement du conflit et que toute reprise des négociations palestino-israéliennes sans une offre sérieuse des Etats-Unis garantissant la fin du conflit était rejetée. Pour sa part le président du comité de l'initiative arabe de paix, Cheikh Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al-Thani, a estimé que toute négociation entre palestiniens et israéliens "serait vaine" sans une offre sérieuse de Washington permettant la relance du processus de négociaions. Le comité de l'initiative arabe de paix a souligné dans son communiqué final la nécessité de saisir le Conseil de sécurité de l'ONU en vue de tenter d'obtenir une résolution contre la colonisation israélienne affirmant son caractère illégal et obligeant Israël à y mettre fin. Le comité a en outre demandé aux Etats-Unis de ne pas entraver cette démarche notamment après l'échec de tous les efforts de paix, y compris américains. Il a affirmé qu'après l'échec de l'administration américaine à obtenir d'Israël un gel de la colonisation, l'annonce "immédiate" des deux Etats sur les frontières de 1967 devrait être faite en assurant la sécurité avec "des garanties internationales". Le Comité de l'Initiative arabe de paix a imputé la responsabilité de l'arrêt des négociations directes israélo-palestiniennes à Israël en raison de la persistance de ce dernier dans sa politique de colonisation. Il a, par ailleurs, salué les initiatives du Brésil et de l'Argentine reconnaissant l'Etat palestinien aux frontières de 1967 ainsi que la position de l'Union européenne (UE) qui a insisté sur la nécessité du respect de la légalité internationale et affirmé l'illégalité des mesures israéliennes à El Qods et "dans les territoires palestiniens occupés.