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2010, l'année la plus sombre en Afghanistan en neuf ans de guerre
Publié dans Algérie Presse Service le 28 - 12 - 2010

Sans surprise, l'année 2010 aura été la plus sombre en Afghanistan, notamment pour les forces occidentales qui ont enregistré d'importantes pertes, face à la rébellion talibane, alors qu'elles se préparent au désengagement du pays et à passer le relais aux forces afghanes d'ici à 2014. Neuf ans après l'invasion américaine et la chute du régime taliban, le pays peine à retrouver sa stabilité malgré l'envoi régulier de soldats étrangers dont le nombre a atteint cette année les 140.000 en vue de combattre une insurrection talibane toujours plus violente.
Solidement installés dans le sud et l'est, les talibans chassés du pouvoir fin 2001 par les forces de la coalition sous commandement américain, poursuivent leur infiltration dans le pays infligeant des pertes aux troupes occidentales et afghanes. Le nombre de soldats étrangers tués depuis le début de l'année a dépassé le seuil des 700 contre 521 en 2009 qui avait déjà été, de très loin, l'année la plus sanglante pour les troupes internationales.
Les Etats Unis, qui forment les deux tiers des troupes internationales, voient le nombre de leurs soldats tués passer à 493 en 2010 notamment par des bombes placées le long des axes routiers et 1.440 blessés depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2001.
Néanmoins, les premières victimes du conflit restent les civils, dont des milliers ont péri cette année par les frappes aériennes de l'Otan ou victimes
d'attentats à l'explosif contre les forces afghanes ou occidentales. Les Nations Unies ont fait état de plus de 1.200 morts durant le premier semestre de l'année 2010, soit 25% de plus qu'au premier semestre 2009, et 1.997 blessés, la plupart grièvement. La guerre contre la rebellion talibane a même débordé sur le pays voisin, le Pakistan oû de nombreux civils ont aussi été victimes des raids américains sur la zone tribale frontalière de l'Afghanistan, considérée par Washington
comme le quartier général d'Al-Qaïda et l'endroit le plus dangereux du monde.
Ces frappes ont provoqué près d'un millier de morts en deux ans et des réactions hostiles des responsables pakistanais qui ont exhorté la coalition
internationales à arrêter ses frappes aériennes contre les zones frontalières pakistanaises. Ces pertes humaines ont pressé plus que jamais Washington à envisager une sortie progressive du pays à l'été 2011 alors que l'objectif des forces de l'Otan est de parvenir à un retrait de la plupart des soldats de la coalition d'ici fin 2014.
Lors du sommet de l'Otan tenu en novembre à Lisbonne, les Etats membres ont approuvé un calendrier suggéré par le président afghan selon lequel le processus de transfert de la sécurité doit s'étaler sur quatre ans du premier semestre 2011 à fin 2014. Du coup, l'idée d'ouvrir un dialogue de paix avec les talibans pour tenter de mettre fin à la guerre n'a jamais été aussi largement partagée. Un processus de réconciliation a été engagé par le gouvernement de Kaboul
et suivi de près par l'Otan pour tenter de mettre fin à la guerre et favoriser une paix durable. Pour cela, le président Hamid Karzaï a mis sur pied un haut conseil
pour la paix, une instance composée de 68 membres représentant la société afghane pour mener des négociations avec les dirigeants de l'insurrection.
Le projet de création de ce conseil avait été approuvé en juin lors d'une Jirga de la paix, une assemblée de dignitaires composée de représentants
de tribus et de la société civile. Les dirigeants américains et de l'Otan ont fait savoir qu'ils étaient prêts à soutenir Hamid Karzaï dans sa réconciliation avec les talibans soulignant que ce processus demeurait complexe. Le Pakistan où se trouveraient de nombreux talibans, se dit également prêt à faciliter le dialogue avec Kaboul. Une éventuelle réconciliation avec les talibans impliquerait que les insurgés déposent individuellement les armes, rompent avec les groupes terroristes
et respectent la constitution afghane. Depuis plusieurs années déjà, le président Karzaï plaide pour des discussions avec les groupes insurgés mais ces derniers refusaient tout dialogue avec le gouvernement réclamant, au préalable, le départ des forces étrangères présentes sur le sol afghan.


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