Dans la France des provinces, généralement, quand on marie son fils et l'on ramène la bru dans la demeure conjugale, on dit que c'est le jour de «la pièce rapportée». De l'intruse à la famille, la «pièce rapportée», comprendre par-là, la nouvelle (...)
Rien n'est plus terrible, disait le poète allemand Goethe, que quand l'ignorance passe à l'action. Quand l'ignorance est en phase action, il vaut mieux lâcher prise que de continuer à naviguer à vue, dans le vide. On perdra trop de temps à réformer (...)
On n'apprend qu'avec les erreurs ! Et les erreurs sont souvent les déceptions qu'on moissonne tout au long de notre parcours en une pile d'expériences. Et l'expérience, ça compte pour affronter son quotidien et la vie en général. «La seule chose qui (...)
Faut-il dormir avec la chanson d'espoir de John Lennon, ou dessiner en se réveillant sur un olivier centenaire un poème de résistance de Mahmoud Darwich ? Le monde pète les plombs et la grisaille semble l'emporter sur le bleu de l'horizon. Quelle (...)
Toujours garder l'utile et ne jamais trop compter sur le futile, voilà le secret des belles réussites ! Le cynique Diogène considérait qu'il ne fallait garder dans la vie que l'utile. L'utile selon ce philosophe-là, c'est ce qui nous aide à vivre, à (...)
Le grand danger dans une société rentière comme la nôtre c'est que «le Nous collectif « tue à tous les niveaux «le Je créatif», au nom de beaucoup de faux idéaux. Quand on survit à court d'oxygène, on se sent suffoqué et l'on perd peu à peu notre (...)
«On peut rendre fou quelqu'un en l'empêchant de rêver, dit la psychanalyste anne dufourmantelle. On peut aussi sauver sa vie en écoutant ses rêves à temps.» si le rêve, à titre individuel est essentiel, pour la société, il est aussi vital que l'eau, (...)
Et puis, on nous informe qu'on avait raté le train, alors qu'on est fauché comme les blés pour pouvoir acheter un autre billet ! Faut-il revenir en arrière ou sauter dans la rame d'un autre train en «resquilleurs», sans rien en poche ? Sans (...)
L'entreprise humaine est en faillite ! Ce qui se passe actuellement à Ghaza en est la démonstration la plus cruelle ! Des milliers de morts, des blessés, des mutilés à vie, une infrastructure vitale détruite, des conditions de vie et d'espoir (...)
Je veux chanter, répétait Michel Berger, pour ceux qui sont loin de chez eux. Croire avoir perdu ce qui n'a, en fait, jamais été sien (une terre, une patrie, une âme, etc.) est pour un être humain aussi douloureux qu'une perte réelle d'un proche (...)
«C'est notre regard, disait Amin Maalouf, qui enferme les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c'est notre regard qui peut encore les libérer». Le regard peut être réducteur, comme il peut être dans la libération et l'épanouissement de (...)
Et puis, le meilleur remède à l'ennui et au stress, n'est-il pas de vendre son portable et de jeter sa télé au bon débarras ? Et de n'écouter que le son profond de son cœur. Quel meilleur lieu pour s'écouter que le jardin ? Un jardin où l'on (...)
Combien de fois, m'étais-je dit, en sirotant mon café matinal : avais-je honoré ma dette vis-à-vis de ma mère ? Parfois, je me réveille, en pleine nuit, en me posant cette question-là. Je ne sais pas si c'était un coup de folie, ou si c'était un (...)
Le monde du paraître, écrit un célèbre auteur, est un théâtre de névrose. On s'invente une fausse personnalité et on marche avec, jusqu'au point de croire qu'on est ce que l'on n'est pas. Et le jour où quelqu'un nous tire à boulets rouges, on sort (...)
Parfois, je me dis que le personnage Meursault dans l'Etranger d'Albert Camus a raison. Enfin, il a résumé tout ce que beaucoup n'osent pas faire : s'en foutre de tout ! Tout jeter derrière soi. N'avoir ni esprit ni raison. Un peu de folie, ça aide (...)
Il est des moments où l'on abandonne notre vrai bonheur parce qu'on est convaincu que les autres peuvent décider à notre place, qu'ils ont raison et qu'on a «forcément» tort ! Tel fut le destin de ce jeune «hittiste» (chômeur) de la rive nord de la (...)
Parfois, on ne sait pas pourquoi on a mal au cœur, rien que pour l'avoir mis souvent dans notre quotidien ! Avoir le cœur sur la main risque de nous mettre trop de bâtons dans les roues. Hélas ! Le monde qu'on croit marcher à l'endroit, séduit qu'il (...)
Le jeu, dit l'Argentin Julio Cortazar, est quelque chose de très sérieux. Cela suppose qu'il y a un gagnant et un perdant. On ne joue jamais sans risques. Le jeu, c'est une aventure, un pari, une folie. Et si l'on ne prend pas l'initiative de tenter (...)
Secoue-toi le cœur, c'est là qu'est le génie, disait Alfred Musset. Les plus dures larmes, ce sont les larmes du cœur. Cette pluie qui tombe sur nos tripes et nous rappelle l'atrocité de la déchirure. Bien entendu, la déchirure d'avec notre terre. (...)
Faut-il poser à n'en plus finir cette question : Qu'est-ce qui nous arrive ? Sommes-nous conscients du grand malaise de notre société ? Les villages et les villes se vident à un rythme inquiétant et les jeunes rêvent de fuir n'importe où pour se (...)
En français, quand on parle de la mort, on y fait parfois allusion par cette métaphore: «la grande faucheuse». Mourir, c'est l'ultime rendez-vous qui ne pose plus de lapin à personne. Pas une mince affaire parbleu ! Autrefois, dans un des villages (...)
Avant, j'avais cru qu'aimer ou estimer quelqu'un me fera retourner le même ressenti de sa part, avant de me rendre à l'évidence que mes impressions sont totalement fausses. Les amitiés éternelles, m'avait-on dit pour me déterrer de ma naïveté, sont (...)
Parfois, faire semblant de n'avoir rien su, rien vu ni rien entendu, est un signe de bonne santé mentale. L'indifférence est un remède contre la bêtise. Les gens doués sont, peut-être j'exagère un peu ici, les plus indifférents. Etre indifférent (...)
En langue arabe, quand on parle de littérature, on dit «adab», qui donne au pluriel «âadab», c'est-à-dire, l'art de la politesse, du respect, de l'éducation, de bonnes manières. Etre poli, éduqué et courtois fait partie du savoir-vivre en société. (...)
«On ne voit bien qu'avec le cœur, disait le petit prince de Saint-Exupéry, l'essentiel est invisible pour les yeux. «En Kabylie, cet aphorisme quasi-religieux a tout son mérite chez l'agriculteur. En relation intime avec la terre, ce dernier appuie (...)