Les banques n'ont plus le droit de refuser des crédits d'investissements aux opérateurs économiques qui en manifestent le désir, puisqu'ils sont désormais couverts par le fonds de garantie des crédits aux PME, dénommé FGAR, créé par décret exécutif en application de la loi d'orientation sur les PME », a déclaré, hier à Oran, le ministre de la PME au cours de son allocution d'ouverture des travaux d'un forum des opérateurs économiques de la région d'Oran, tenu à l'hôtel Royal et dont le thème est la problématique du financement de la petite et moyenne entreprise. M. Benbada a rappelé dans ce même contexte que le FGAR a pour objectif essentiel de faciliter l'accès aux financements bancaires à moyen terme, afin de soutenir le démarrage et l'expansion des PME en accordant des garanties de crédits aux banques commerciales et établissements financiers afin de compléter le montage financier des projets d'entreprises viables et orientées vers la création et/ou le développement des entreprises. Ce même fonds intervient dans l'octroi de garanties en faveur des PME réalisant des investissements en matière de création d'entreprises de rénovation des équipements, d'extension de l'entreprise ou encore de prise de participation, avait-il rappelé. Parlant du développement que connaît son secteur, le ministre a estimé que les efforts consentis par les pouvoirs publics pour l'amélioration de l'environnement autour duquel évoluent les entreprises ont été couronnés de relatifs succès, en indiquant que pas moins de 34 192 activités économiques ont été enregistrées vers la fin de l'année 2007 et que 102 752 nouveaux postes d'emploi ont été créés durant cette même période.Revenant sur la problématique du financement de la petite et moyenne entreprise, le ministre a fait savoir aux opérateurs économiques que l'agence nationale de développement de la PME (ANDPME) a créé récemment un atelier auquel a été assigné la mission de créer les conditions les plus favorables pour faciliter l'accès aux crédits d'investissement pour les chefs d'entreprises. L'atelier s'évertue actuellement à l'élaboration d'un document dénommé le « livre blanc », dans lequel seront consignés tous les droits et devoirs de chacun des partenaires économiques et financiers (patrons d'entreprises et banques). Les contraintes auxquelles sont confrontés les opérateurs économiques par la prolifération du marché informel ont été également abordées au cours de cette rencontre.