Certains enseignants n'ont pas été payés depuis plus d'une année. Le centre, à vocation nationale et internationale, risque sa notoriété. Plusieurs enseignants vacataires qui avaient exercé au niveau de l'INSFP de Blida (route de Beni Tamou), spécialisé dans la formation en gestion, ne cessent de crier au scandale, car nombre d'entre eux n'ont pas encore perçu la totalité de leurs indemnités. Certains enseignants n'ont pas été payés depuis plus d'une année de travail et de labeur. D'autres depuis au moins deux ans, et après moult réclamations, suite à des erreurs sur le montant qu'il devraient percevoir, ils n'ont toujours pas été indemnisés de l'écart noté sur le cahier journal (registre de pointage), à ce jour. Sachant que l'INSFP fonctionne à plus de 50% avec des vacataires, beaucoup d'entre eux ont renoncé à donner des cours dans cet établissement. Un enseignant rencontré nous informe cet institut lui doit plus de 10 000 DA, et ce depuis 2007. « J'ai fait des pieds et des mains pour récupérer mon dû, mais je n'ai rien de concret à ce jour », insiste-t-il. Pour un autre qui nous a présenté une requête en bonne et due forme avec un accusé de réception datée du 13 février 2008, qui n'était même pas, d'après ses dires, portée sur le registre du courrier d'entrée après vérification. La requête en question était relative à la rectification du volume horaire dispensé dans le cadre d'une vacation au niveau de cet Institut et par ricochet, de l'augmentation de la prime. Ces deux exemples ne sont finalement qu'un simple échantillon, puisque plusieurs autres témoignages convergent sur la même version. Pendant ce temps-là, cet institut qui est à vocation nationale et internationale en accueillant même des stagiaires venus des pays d'Afrique et arabe ne cesse de perdre de sa notoriété. L'ancien directeur de l'INSFP de gestion, sollicité à ce propos, un jour par nos soins, avait, lorsqu'il était à ce poste, nié l'existence de tels problèmes, affirmant que tout allait comme sur « des roulettes » ! Notons que pour connaître le « sort » de ces enseignants s'estimant être « roulés » et lésés dans leurs droits, l'actuelle directrice demeure de son côté injoignable, alors que les trois lignes téléphoniques de cet établissement sont ou bien en dérangement ou bien branché sur fax.