Projet ayant longuement traîné, la réfection du tronçon de la rue Rahmani Achour, passant à proximité de l'ancien abattoir, est enfin en cours de réalisation. Le retard est dû, apprend-on, au glissement de terrain et à d'autres problèmes d'ordre technique (cassures), principalement causés par le lit de l'oued Rhumel, à proximité de la route en question. Le fait s'explique par l'échappement des berges, en masse, de l'oued, phénomène physique universellement connu. Notons que les travaux ont été entamés cet été par une entreprise locale, cependant, après les résultats relatifs à l'expertise ayant émané d'un bureau d'études étranger, un extraordinaire problème géotechnique inhérent au glissement a encore surgi, impliquant de nouveaux travaux, notamment le calibrage et l'enrochement au niveau des rives de l'oued, simultanément effectués avec la réfection, et ce afin que le tassement de la chaussée et son goudronnage soient convenablement faits, a déclaré Hafid Laïb, vice-président de l'APC de Constantine, chargé de l'urbanisme. Il est à rappeler que cette route est quotidiennement empruntée par les automobilistes, vu que celle-ci est devenue un important axe routier, notamment avec le nouveau plan de circulation. « Il faut absolument rénover cette route », ajoutera le même responsable. L'on apprend que les travaux en question seront achevés avant la fin de l'année en cours. Par ailleurs, l'on saura par notre interlocuteur que l'APC n'a pas de problème financier. Il serait utile de signaler que le calibrage au niveau de l'oued, actuellement effectué par la direction de l'hydraulique, vise à stabiliser et à conforter l'oued, sachant que le sol est accidenté et de nature géotechnique très agitée.