Le drame de l'émigration clandestine a fait réagir la section de Annaba de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme qui considère dans une déclaration rendue publique que « la responsabilité de cette situation incombe au pouvoir ». Au terme d'une rencontre organisée à Annaba, la section de la Laddh a décidé de contribuer à la prise en charge de ce drame en mettant en œuvre une série de mesures dont l'installation d'une cellule d'accueil et d'écoute. La Laddh de Annaba a décidé en outre de recenser le nombre de harraga disparus et de revendiquer des procédures internationales dont le test ADN pour l'identification des candidats à l'émigration décédés. Autres mesures adoptées par la Laddh, celles consistant en la recherche d'un pool d'avocats susceptibles d'aider les familles dans leurs démarches auprès de l'administration et l'engagement d'une alerte internationale, notamment en direction des ONG des pays riverains, en vue d'identifier les harraga et de revendiquer le respect des droits de l'homme au sein des structures où ils sont détenus. Ceci et d'appeler le gouvernement algérien à une prise en charge réelle et humaine de ce problème.