La voûte d'une infrastructure hydraulique, notamment un château d'eau de 1000 m3, s'est affaissée cette semaine alors que les travaux n'ont pas encore été achevés à Mechraa-Sfa, 23 km à l'ouest du chef-lieu de Tiaret. Une situation qui a amené le wali, en visite dans la région, la veille de l'Aïd, à évoquer « la mise en place d'une commission d'enquête chargée de tirer au clair la situation d'un secteur qui a englouti des milliards de dinars sans que cela se répercute positivement sur l'alimentation en eau des populations ». Cette entreprise, à qui on a déjà résilié un contrat portant sur l'adduction en eau potable à partir du barrage Benkhadda, n'aurait pas fait preuve de célérité encore plus pour la qualité dans l'exécution de travaux hydrauliques. Globalement, en plus d'un stress hydrique prononcé dans la région, la réalisation d'infrastructures hydro agricoles dans la wilaya avait pâti des inconséquences d'une mégalomanie des responsables successifs qui n'avaient pas daigné écouter ceux qui avaient averti, en temps opportun, de l'approche préconisée. Des équipements, tels la station de relevage ou encore la station de traitement des eaux qui ont consommé d'énormes enveloppes financières, ne génèrent pas les effets escomptés.