Le Sétifien perd de plus en plus ses repères et le sens des valeurs. A titre d'exemple, le piéton marche au milieu de la chaussée, narguant l'automobiliste, allant même jusqu'à le défier par le geste, le regard et surtout la nonchalance. L'insulte ne demande qu'à fuser, et gare conducteur qui « ose » actionner le klaxon. Les trottoirs sont déserts, enfin pas tout à fait, ils sont le prolongement naturel de tous les commerces, qui « débordent » de partout, autour des marchés et devant les mosquées. Les vendeurs de cigarettes et de cacahuètes, disparus il n'y a pas très longtemps, reviennent en force, et sont aussi pour beaucoup dans cette situation.