Abordant le chapitre portant sur les élections, la loi électorale et les codes de wilaya et communal, Ahmed Ouyahia a écarté de manière catégorique toute idée d'amendement de la loi électorale. De son avis, la loi actuelle est « suffisante » pour assurer le bon déroulement des élections, rappelant que l'amendement introduit en 2003 sur proposition de l'APN, donc des partis, a été approuvé dans son intégralité par le gouvernement. « La loi actuelle est le produit de propositions formulées par les députés. Je ne comprends pas pourquoi on la conteste aujourd'hui d'autant plus que son amendement à 100 jours de l'élection présidentielle est inconcevable du point de vue technique. » Concernant les nouveaux codes de wilaya et de la commune, il a indiqué que ce dossier n'est pas à l'ordre du jour et ne sera traité qu'après la tenue de l'élection présidentielle. A l'occasion, l'orateur a réitéré l'engagement du gouvernement à veiller à ce que la prochaine élection présidentielle se déroule dans la transparence. « Le gouvernement s'engage devant les citoyens et l'opinion publique nationale et internationale à réunir toutes les conditions pour l'organisation d'un scrutin démocratique, pluraliste et transparent », a-t-il affirmé.