Le tribunal correctionnel de la cité Djamel s'est penché hier sur une affaire d'escroquerie et de faux et usage de faux, des chefs d'accusation dont devaient répondre deux prévenus, M.D. et K.S. Selon les débats qui ont caractérisé l'audience, les mis en cause auraient établi de faux dossiers pour l'acquisition d'articles électroménagers à travers une formule de facilité de paiement. Ils auraient ainsi réussi, au cours des six premiers mois de l'année en cours, à faire accepter 8 dossiers auprès d'une société privée accordant l'achat par facilités de ce genre de produits. Ladite société s'est retrouvée ainsi avec un trou d'un montant de plus de 96 millions de centimes, représentant les articles enlevés par les deux présumés accusés. Ces derniers auraient fourgué, contre des sommes dérisoires, leur butin à des commerçants installés dans le faubourg de la Ville Nouvelle. Trois présumés recéleurs comparaissaient également hier aux côtés des deux principaux inculpés dans cette affaire. En se relayant à la barre, les présumés accusés ont nié les griefs retenus contre eux. Le représentant du ministère public a requis une peine de 4 années de prison ferme pour chacun des deux principaux inculpés et 2 ans d'emprisonnement pour les deux présumés receleurs. Les avocats de la défense ont plaidé non coupable. L'affaire a été mise en délibéré.