A Oum El Bouaghi, la marche organisée hier par les partis de l'Alliance a drainé des citoyens venus des vingt-neuf communes de la wilaya. Il y aurait, au vu de la foule qui s'est massée près du siège de l'APC, des milliers de manifestants. Drapeaux algérien et palestinien en tête, les marcheurs ont scandé des slogans exprimant leur soutien inconditionnel au peuple frère de Ghaza et exigeant l'arrêt immédiat du carnage, dont sont victimes de paisibles citoyens. Parallèlement, une autre marche a été organisée par les étudiants et ce, à partir de l'université Larbi Ben M'hidi. Le lieu de rendez-vous des deux marches a été le siège de la wilaya. Beaucoup d'émotion se lisait sur les visages des marcheurs. En tout état de cause, cette marche a été libératrice d'une incommensurable peine suite aux agressions sauvages et inhumaines dont ont été victimes de pauvres innocents. A Jijel, des dizaines de milliers de personnes ont participé hier à une marche de dénonciation de l'agression israélienne contre la population de Ghaza, en réponse à l'appel de la « société civile ». Les marcheurs comptaient principalement des lycéens et des collégiens libérés à l'occasion par leurs établissements. Drapeaux palestiniens en main et banderoles, les manifestants ont crié leur colère durant toute la marche qui a démarré devant le siège de l'APC. Les jeunes lycéens et collégiens, quant à eux, ne voulaient pas se contenter d'une simple marche. La fin de la marche s'est transformée en d'autres marches en différents points de la ville, causant un véritable remue-ménage pour les forces de sécurité, qui ont tenté de canaliser les manifestants, qui tenaient à crier encore plus leur tristesse devant ce qui se passe à Ghaza. Les lycéens de Taher ont quant à eux parcouru les 20 km qui séparent leur ville du chef-lieu de wilaya. Encadrés par des éléments des forces de sécurité, les marcheurs ont bloqué la circulation sur le RN43 pendant plus de deux heures. Arrivés à Jijel, les jeunes manifestants ont sillonné quelques rues de la ville dans le calme. A Batna, des milliers de manifestants (30 000), des femmes, des hommes et des étudiants, se sont rassemblés vers 14h devant la direction de l'éducation, à partir de laquelle la marche s'est ébranlée en signe de solidarité avec la population de Ghaza. Les manifestants, issus de tous les quartiers de la wilaya de Batna, ont exprimé leur refus de l'agression israélienne contre les Palestiniens de Ghaza, en appelant à « un cessez-le feu immédiat », scandant par ailleurs « Israël dhalima », en agitant les drapeaux algérien et palestinien. Des cris d'« Allah Akbar » ont également fusé des rangs des manifestants. Ces derniers ont brûlé le drapeau israélien, tout en scandant des slogans hostiles aux sionistes. A noter qu'aucun incident n'a été signalé. F. S., H. H. , L. B.