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Irrigation avec des eaux usées : Une pratique répandue
Publié dans El Watan le 29 - 08 - 2018

Les cultures irriguées avec des eaux usées détruites. 1532 affaires liées aux infractions au code des eaux enregistrées. 1744 personnes interpellées.
Face aux inquiétudes exprimées par des représentants d'associations de protection des consommateurs quant aux pratiques d'irrigation de fruits et légumes avec des eaux usées, le ministère de l'Agriculture a réagi. «Les eaux destinées à l'irrigation des fruits et légumes sont saines et ne peuvent en aucun cas être à l'origine de la propagation de l'épidémie de choléra», a assuré lundi le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, dans un communiqué de presse.
Le ministère de l'Agriculture rassure les citoyens sur la qualité des fruits et légumes produits en Algérie, qui sont indemnes. «L'eau d'irrigation absorbée par les plantes ne représente pas de danger pour les productions agricoles», a précisé le ministère en réponse aussi à la campagne de dénonciation qui prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux ciblant les pratiques dangereuses de certains agriculteurs qui utilisent des eaux usées pour l'irrigation de leurs champs. Cette pratique est pointée du doigt comme étant une des causes possibles de la propagation de l'épidémie de choléra. Le ministère de la Santé a retenu la contamination de la source de Sidi El Kebir, dans la wilaya de Tipasa, comme cause principale de cette maladie.
Le président de l'association Amane de protection des consommateurs a indiqué, dans un entretien à El Watan, il y a quelques jours, que les résultats des analyses concernant les produits agricoles sont attendus. L'association avait pointé du doigt des risques de contamination et des intoxications dues à la consommation de pastèque. Les services agricoles sont d'ailleurs interpellés par cette association à «déclarer la guerre à ces personnes qui portent atteinte à la sécurité des Algériens.
Nous avons eu l'épisode de la pastèque génétiquement modifiée, puis celle irriguée à l'essence et maintenant celle irriguée aux usées et si elle n'est pas à l'origine de la contamination aujourd'hui, elle le sera demain. La santé du consommateur est tout le temps menacée», a soutenu M. Menaouer. Sur cette question, le ministère a tenu à préciser que «les fruits et légumes ne constituent pas un milieu ambiant d'évolution du vibrion cholérique», même si des précautions d'hygiène doivent être prises, comme le lavage des fruits et légumes avant leur consommation.
Le département de l'Agriculture rassure quant à l'origine saine des eaux d'irrigation. Les cultures irriguées avec des eaux usées sont détruites, assure le ministère, qui évoque cependant des «cas isolés et avérés» d'irrigation illicite par des eaux usées brutes. «Les services compétents des secteurs concernés au niveau local ont de tout temps réprimé ce genre de pratique et appliqué les mesures nécessaires», ajoute le communiqué. Ces mesures portent sur les poursuites judiciaires, les saisies des équipements d'irrigation et la destruction des cultures, souligne la même source.
La direction nationale de la gendarmerie indique à El Watan que le bilan des infractions au droit des eaux recensées du 1er janvier au 20 août 2018 fait état de 1532 affaires. La même source précise que 1744 personnes ont été interpellées durant cette période. Ces infractions concernent l'exploitation d'eaux souterraines sans autorisation, l'utilisation de produits polluants et l'irrigation avec des eaux usées.
Selon le ministère de l'Agriculture, les services locaux liés aux différentes directions de wilaya traquent les agriculteurs ayant recours à ces pratiques. Les services de sécurité sont directement saisis en cas signalement de ce genre d'infraction. Les cultures et les installations sont directement détruites, dans ce genre de situation, assure-t-on au ministère.


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