L'association RAJ a invité les participants, aussi bien les acteurs sociaux que les universitaires, les experts des questions économiques que les associations de chômeurs ou bien encore les étudiants à croiser leurs visions et leurs réflexions autour de la problématique de l'emploi. Organisée du 30 août à aujourd'hui samedi 1er septembre, et dédiée au syndicaliste martyr, membre fondateur de l'UGTA, Aïssat Idir, l'université d'été de l'association Rassemblement action jeunesse (RAJ) s'est ouverte jeudi dans la station balnéaire de Tichy, à l'est du chef-lieu de wilaya de Béjaïa, et ce, en présence d'un grand nombre d'invités et de participants. Un riche programme de conférences, de tables rondes et d'ateliers animés par des acteurs associatifs, politiques et syndicaux ou bien encore des universitaires, des économistes et des hommes des médias a été concocté par l'association autour de la thématique de «La jeunesse et la politique de l'emploi». «Les différentes politiques économiques adoptées par les gouvernements successifs ont souffert aussi bien du manque de visibilité et d'efficacité en raison de la nature rentière de l'économie», tel est le constat fait RAJ. «Les multiples dispositifs pour la création d'emplois et la résorption du chômage ont également montré leurs failles et leurs limites», constate-t-on également au sein de l'association qui a également pointé du doigt l'instabilité politique chronique et les crises multiformes que vit le pays. Partant de ces constats, RAJ a invité les participants, aussi bien les acteurs sociaux que les universitaires, les experts des questions économiques que les associations de chômeurs ou bien encore les étudiants à croiser leurs visions et leurs réflexions autour de cette problématique. Des débats parfois vifs mais toujours très riches ont ponctué les conférences et les ateliers animés notamment par Mourad ouchichi, Bahidjeddine Hachemaoui, Khodir Madani, tous trois enseignants universitaires, Dalila Iamarene Djerbal, sociologue et féministe, Soumia Salhi, militante des droits des femmes, Achour Idir, syndicaliste, El Kadi Ihsane, journaliste économique, Samir Larabi, journaliste et syndicaliste, Lyes Merabet, président du syndicat national des praticiens de la santé, Ammar Belhimer, journaliste et professeur de droit et Aïbek Abdelmalek, coordinateur national du Comité de défense des droits des chômeurs (CNDDC).