Dans trois mois devrait rouvrir le Palais d'Ahmed Bey, grande figure de l'histoire de l'Algérie et de sa résistance à la conquête coloniale, personnage attachant à maints égards. Cette construction somptueuse, témoin de périodes précieuses à la connaissance du passé, joyau de la ville de Constantine, revient de loin. Longtemps abandonnée aux ravages du temps et aux négligences humaines, elle a fait l'objet d'un programme de restauration qui atteint sa phase ultime, selon l'APS. L'équipe en charge du projet a dû affronter de nombreuses difficultés techniques pour redonner à l'endroit son lustre de jadis, encore qu'il est prévu ultérieurement de procéder à de nouvelles interventions pour compléter sa « renaissance ». Il devrait accueillir un « futur musée ethnographique », (dénomination, sinon vocation qui mérite des précisions) tandis qu'il est prévu « l'aménagement de plusieurs dépendances, dont notamment une salle de conférences, une bibliothèque, un club de rencontres, des ateliers et une salle d'exposition permanente pour les besoins culturels de la ville et de sa région ». En attendant, la nouvelle ne manquera pas de réjouir les Constantinois et l'ensemble des amoureux du patrimoine.