Paris. Les 11, 12 et 13 octobre. A 20h. Tenue de la première édition du festival Amazigh Legend's, consacré à la musique et aux arts berbères. Une programmation artistique riche et ambitieuse, dont l'objectif est de valoriser la musique et les arts berbères. D'édition en édition, diverses formes artistiques seront présentes : musique, poésie, photographie, danse, conte, lecture… Au menu de cette première édition : le chanteur Nourredine Chenoud, auteur, compositeur et interprète kabyle. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est un passionné de musique dès l'âge de 13 ans, il fabrique sa propre petite guitare à deux cordes. Il commence alors à jouer des airs traditionnels, notamment ceux issus du répertoire de Slimane Azem. Dès le début des années 1970, il est largement diffusé en France et en Algérie. Avec une douzaine d'albums et plus d'une centaine de chansons à son actif, l'artiste devient très vite un chanteur populaire. Le style musical acoustique de Nourredine Chenoud ainsi que la nouvelle génération d'artistes des années 1970 ont connu une audience certaine qui n'a pas manqué d'attirer, sans cesse, de nouveaux adeptes. Une école et un symbole sont nés. La présence de Ferhat Bouda propose un voyage photographique en musique. Il débute ainsi son travail sur la préservation de la culture berbère et de ses formes multiples. Il développe cette enquête photographique aussi bien en France et en Allemagne où il vit depuis 2005, qu'en Algérie, au Maroc, en Libye aux côtés des «rebelles» berbères, en Tunisie après la chute de Ben Ali, ou encore au nord du Mali avec les Touareg… Vendredi 12 octobre, Tarik Aït Menguellet montera sur scène. Il est auteur, compositeur et interprète. Appelé aussi TAM, il proposera un univers musical mêlant des mélodies universelles aux couleurs traditionnelles kabyles. Il choisit une formation instrumentale acoustique qui lui permet d'obtenir la sonorité idéale : l'élégance musicale en toute simplicité, au service du texte. Samedi 13, Sissi Imaziten, qui a su saisir l'essence des chants traditionnels de son village au Bibans pour écrire et composer des chants intemporels qui vous transporteront vers d'autres horizons, se produira sur scène. C'est sa rencontre avec Saïd Akhelfi, le grand joueur de flûte traditionnelle et dépositaire de la tradition musicale berbère qui permet à la sensibilité créative de Sissi de s'exprimer pleinement. Sissi Imaziten espère rendre ses lettres de noblesse au chant traditionnel, un art vivant et en constante évolution. A prévoir aussi Muhend Nnegh, auteur compositeur et interprète, son premier album Tawaract est sorti en juin 2018. La musique et les textes de Muhend sont inspirés de l'histoire et de l'âme de la Kabylie ancienne et contemporaine. Entre tradition et modernité, ses mélodies vous feront voyager à travers toute l'Algérie… A la Scène du canal Jemmapes, 116, quai de Jemmapes, 75010 Paris (M° Gare de l'Est).