Le public algérois était convié dans la soirée de jeudi à découvrir l'univers musical, fait de variété algérienne, de musique kabyle, de folk et de haouzi, de la jeune chanteuse Nawel Mebarek. Auteur, compositeur et interprète, Nawel Mebarek a joint sa voix aux musiciens de l'orchestre ‘'Lfamilya'' pour présenter un concert à la salle Ibn Zeydoun, dans une ambiance feutrée, revisitant des titres connus de l'artiste,ainsi que plusieurs reprises, dans une version acoustique enrichie. Reprenant les titres de son album ‘'Lemrassem'' sorti en 2014, Nawel Mebarek a enchanté son public, relativement nombreux, d'une voix limpide et douce a mi chemin entre la folk et le haouzi. La chanteuse a revisité plusieurs titres de la musique algérienne en reprenant Idir ou d'autres classiques de la musique haouzi en plus de s'être inspiré de certaines mélodies et arrangement très connus chez des artistes comme Cheb Mami ou Lili Boniche. Parfois étouffée par une instrumentation trop imposante, la chanteuse a présenté une de ses premières compositions Khyal El Bahr (L'ombre de la mer) en plus d'un morceau reprenant un ancien poème de l'écrivain Mouloud Mammeri sur une composition de la chanteuse, et intitulé Talata Temsal. Si le rendu musical reste intéressant de par la technicité du groupe et la diversité du programme, l'ensemble accusait, cependant, un grand manque d'expérience de la scène avec une présence très faible et un jeu de scène inexistant. Musicienne et chanteuse dans plusieurs chorales, Nawel Mebarek avait signé plusieurs musiques de téléfilms avant de se lancer dans carrière solo marquée par la sortie de son premier album en 2014.