C'est jeudi dernier que s'est déroulée l'opération de relogement de trente familles victimes des inondations du 10 novembre 2001. Ces familles sinistrées vivaient non seulement dans des conditions déplorables, mais occupaient également l'immense hangar des ex-Galeries algériennes de la localité côtière de Damous, située à l'extrémité ouest de la wilaya, 80 km environ de Tipaza, la salle des fêtes, la petite salle de cinéma, alors que d'autres avaient préféré ériger des taudis et des gourbis pour s'abriter. On s'en souvient, lors de cette catastrophe naturelle ; les autorités locales avaient dès les premières heures voulu minimiser l'importance des dégâts matériels et les pertes en vies humaines dans cette partie ouest de la wilaya de Tipaza. Le premier représentant de l'Etat ne se trouvait pas dans la wilaya tandis que ceux qui étaient censés gérer ces moments de catastrophe étaient pris de panique, car ils n'avaient pas en stock les moyens vitaux (tentes, couvertures...) pour venir en aide aux familles sinistrées dès les premiers instants qui avaient suivi les inondations. C'est grâce à la médiatisation effectuée au niveau de coins reculés, notamment par la presse écrite, que les membres du gouvernement se sont déplacés sur les lieux et avaient pris des mesures en faveur de ces nombreuses familles sinistrées de Sidi Ghilès, Aghbal, Damous, Beni Mileuk. La localité de Damous avait fait l'objet de la visite du président de la République en mai 2003. Elle a bénéficié de plusieurs projets, dont celui du programme de 149 logements sociaux locatifs (OPGI). En outre, l'opération du 13 janvier 2005 a permis la démolition de certaines habitations précaires qui se sont greffées au tissu urbain de cette ville rurale. Certaines femmes ne se sont pas empêchées de lancer des youyous dès qu'elles avaient franchi le seuil de leurs nouveaux logements. Il y avait des familles qui avaient utilisé des tracteurs agricoles pour leur déménagement.