« Nous pataugeons dans la boue en ces jours pluvieux, en raison du délabrement de la chaussée, alors que les artères du centre-ville font l'objet d'un entretien de faveur ». Les habitants des quartiers défavorisés de Serna, Sidi Amar, El Graba et Kaid Rabah ne sont pas les seuls à s'en plaindre. Hier, des citoyens du quartier Si Abdelkrim (ex-Monplaisir) sont montés au créneau pour dénoncer une situation qui perdure depuis plusieurs années, notamment le long du boulevard Halem Tahar. Ils réclament, entre autres, la réfection et le bitumage des routes de ce quartier actuellement dans un état de dégradation avancée. Tout en fustigeant les autorités locales « qui n'ont rien fait pour ce quartier », naguère considéré comme l'un des plus beaux de la ville de Sidi Bel Abbès, les habitants de Monplaisir revendiquent l'amélioration de leur cadre de vie. « Nous espérons que le nouveau chef de daïra prenne conscience des difficultés que nous endurons et qui ne peuvent trouver de solution qu'à travers l'inscription de projets de réfection et de réhabilitation, à l'image des sites visibles du centre-ville », réclament-ils.