Le P/APC, M. Rabehi, élu sur la liste RCD avec deux autres membres, a exhorté les autres élus (2 FFS et 2 FLN) à œuvrer pour le déblocage de la situation en procédant à l'approbation des délibérations qui sont restées jusque-là suspendues. «Depuis mon installation, aucune délibération n'a été approuvée et même la mise en place de l'exécutif n'a pas eu lieu pour cause du refus des élus FFS et du FLN d'accepter ma proposition consistant à désigner deux adjoints, l'un du RCD, puisque majoritaire avec trois sièges, et l'autre à confier à l'un des élus des deux partis» a-t-il expliqué. «Nous lui avons proposé un exécutif en tripartite où toutes les couleurs politiques seront représentées au même pied d'égalité», déclare pour sa part, M. Belataf, élu du FFS. Même argument soutenu par M. Achat du FLN. Durant les débats, qui ont duré plus de trois heures, les élus n'ont pas cessé de se rejeter la responsabilité, devant des citoyens médusés, sur la situation de blocage qui, faut-il le dire, a verrouillé le fonctionnement de l'APC. Le tableau des effectifs, l'organisation du transport scolaire, la gestion des budgets et les aides à l'habitat, sont autant de dossiers qui sont restés en suspens faute de délibérations. Une situation qui irrite de plus en plus de citoyens dans la commune. «Vous n'avez pas à prendre en otage toute une population. Votre conflit porte préjudice à notre localité», a clamé un membre d'un comité de village face aux élus. Ces derniers ont fini par s'accorder sur la nécessité d'approuver les délibérations relatives aux projets de développement de la localité. Quant à l'installation de l'exécutif communal, le consensus n'arrive toujours pas à voir le jour.