Une décision prise au plus haut niveau de la wilaya de Constantine confortée, nous-a-t-on précisé, par un rapport de carence émanant de la commission de wilaya du tourisme. Ce que réfute en bloc, malgré un dossier bien ficelé, le collectif des travailleurs de l'hôtel dont le nombre s'élève à une trentaine dont 6 femmes. C'est autant de familles en situation de précarité depuis décembre 2005, ont souligné les représentants des travailleurs. Dans ce contexte de crise, ils s'inscrivent en porte-à-faux avec les conclusions de cette commission en soulignant que «la fermeture de l'hôtel Marhaba est arbitraire et prématurée, d'autant qu'aucun préavis ni explication motivant cette décision n'ont été notifiés au personnel pour leur offrir l'opportunité de corriger les anomalies constatées.» Concernant le lancement de travaux jugés par ladite commission inadéquats et contraires au cahier des charges, les représentants affirment, pour leur part, que «les travaux incriminés n'ont affecté à aucun moment la bonne marche de l'hôtel et que ce jugement de valeurs ne repose sur aucun fait concret en mesure de conforter leur analyse.» S'agissant des suites données à la requête déposée auprès de l'inspection du travail territorialement compétente, ils s'insurgent contre la proposition de cette structure «dans une correspondance en date du 30 janvier 2006 : cette dernière nous propose de nous inscrire dans le cadre du volet social et cette proposition est inacceptable pour l'ensemble des travailleurs.» Evoquant le problème de leurs salaires, en souffrance (février et mars 2006), nos interlocuteurs craignent que «le président du CSC ne tienne pas ses promesses d'autant, tiennent-ils à souligner, qu'il s'est inscrit aux abonnés absents depuis le pourrissement de la crise et à ce titre nous en appelons au wali de Constantine afin qu'il soit sensibilisé à la déchéance de trente familles qui risquent à présent de vivre une descente aux enfers».