La Coordination syndicale des œuvres universitaires Centre de Tizi-Ouzou a lancé un préavis de grave de huit jours, qui a pris effet mercredi dernier. La Coordination syndicale des œuvres universitaires Centre de Tizi-Ouzou a lancé un préavis de grave de huit jours, qui a pris effet mercredi dernier. Dans la mesure où aucune réaction ne serait enregistrée, les travailleurs observeront une grève illimitée à compter de mercredi prochain, selon les responsables de leur syndicat rattaché à l'UGTA. Les syndicalistes nous ont confiés qu'au lieu de trouver une issue à la crise que traverse la Direction des œuvres universitaires Centre de Tizi-Ouzou et répondre favorablement aux revendications légitimes des travailleurs, «les responsables de l'établissement poussent davantage au pourrissement et n'ont de solutions au conflit que la réplique par la répression, les menaces, le harcèlement et les ponctions sur les salaires des travailleurs grévistes ainsi que la traduction de leurs représentants devant la justice». Les représentants des travailleurs s'interrogent comment les responsables de leur établissement se sont organisés pour tenir un examen dans un centre de formation de Béchar, «comme si les wilayas limitrophes étaient dépourvues de centres d'examens !». «Il est de notre devoir de nous interroger sur le choix d'envoyer les candidats à Béchar afin de participer aux épreuves du concours de recrutement», soulignent les concernés. Et d'ajouter qu'au lieu de régulariser les vacataires, qui travaillent d'arrache pied depuis des années, et mettre fin à la précarité de l'emploi, la Direction des œuvres universitaires «ponctue sa décision de recruter des contractuels et laisser cette frange de travailleurs attendre indéfiniment que le statut de travailleur leur soit appliqué un jour». Selon les mêmes interlocuteurs, des travailleurs dont les contrats sont arrivés à terme le 31 décembre 2009 exercent leurs fonctions à ce jour au niveau de la Dou «sans rémunération, ni affiliation à la sécurité sociale». La Coordination syndicale estime qu'il est de son devoir d'informer le ministre de l'Enseignement supérieur de l'aggravation de la situation «suite aux manœuvres de la direction». La Ccoordination syndicale rappelle, toutefois, sa disponibilité au dialogue constructif et serein pour le dénouement de la crise qui secoue l'établissement. Un protocole d'accord a été signé avec la direction générale des œuvres universitaires mais, selon les syndicalistes, les engagements n'auraient pas été respectés. D'après nos interlocuteurs, parmi les problèmes qui devaient être résolus, celui de la commission des œuvres sociales. Celle-ci devait être opérationnelle une fois le bilan moral déposé au niveau de l'Onou. Et une commission d'audit devait être diligentée afin de contrôler la gestion de la commission sortante. Il a été aussi convenu que les salaires des contractuels seraient versés au même titre que ceux des titulaires ainsi que les salaires restés impayés de janvier 2008 à mars 2009. Les rappels également devaient être virés à temps. Un accord a été également conclu entre les deux parties quant à la réintégration des travailleurs licenciés dans le cadre du plan de gestion de l'année écoulée. L. B. Dans la mesure où aucune réaction ne serait enregistrée, les travailleurs observeront une grève illimitée à compter de mercredi prochain, selon les responsables de leur syndicat rattaché à l'UGTA. Les syndicalistes nous ont confiés qu'au lieu de trouver une issue à la crise que traverse la Direction des œuvres universitaires Centre de Tizi-Ouzou et répondre favorablement aux revendications légitimes des travailleurs, «les responsables de l'établissement poussent davantage au pourrissement et n'ont de solutions au conflit que la réplique par la répression, les menaces, le harcèlement et les ponctions sur les salaires des travailleurs grévistes ainsi que la traduction de leurs représentants devant la justice». Les représentants des travailleurs s'interrogent comment les responsables de leur établissement se sont organisés pour tenir un examen dans un centre de formation de Béchar, «comme si les wilayas limitrophes étaient dépourvues de centres d'examens !». «Il est de notre devoir de nous interroger sur le choix d'envoyer les candidats à Béchar afin de participer aux épreuves du concours de recrutement», soulignent les concernés. Et d'ajouter qu'au lieu de régulariser les vacataires, qui travaillent d'arrache pied depuis des années, et mettre fin à la précarité de l'emploi, la Direction des œuvres universitaires «ponctue sa décision de recruter des contractuels et laisser cette frange de travailleurs attendre indéfiniment que le statut de travailleur leur soit appliqué un jour». Selon les mêmes interlocuteurs, des travailleurs dont les contrats sont arrivés à terme le 31 décembre 2009 exercent leurs fonctions à ce jour au niveau de la Dou «sans rémunération, ni affiliation à la sécurité sociale». La Coordination syndicale estime qu'il est de son devoir d'informer le ministre de l'Enseignement supérieur de l'aggravation de la situation «suite aux manœuvres de la direction». La Ccoordination syndicale rappelle, toutefois, sa disponibilité au dialogue constructif et serein pour le dénouement de la crise qui secoue l'établissement. Un protocole d'accord a été signé avec la direction générale des œuvres universitaires mais, selon les syndicalistes, les engagements n'auraient pas été respectés. D'après nos interlocuteurs, parmi les problèmes qui devaient être résolus, celui de la commission des œuvres sociales. Celle-ci devait être opérationnelle une fois le bilan moral déposé au niveau de l'Onou. Et une commission d'audit devait être diligentée afin de contrôler la gestion de la commission sortante. Il a été aussi convenu que les salaires des contractuels seraient versés au même titre que ceux des titulaires ainsi que les salaires restés impayés de janvier 2008 à mars 2009. Les rappels également devaient être virés à temps. Un accord a été également conclu entre les deux parties quant à la réintégration des travailleurs licenciés dans le cadre du plan de gestion de l'année écoulée. L. B.