Les populations d'Ath Vouali et Taourirt, villages respectivement relevant de la commune d'Ath Mansour, n'en finissent pas d'en découdre avec les problèmes de pollution générés par les différentes carrières situées à environ 4 km au sud de leurs localités. En effet plusieurs citoyens de ces localités nous ont fait part de réclamations quant à la nécessité de réduire un tant soit peu l'exploitation effrénée de ces carrières d'agrégats et ce, par l'impérieuse nécessité de respecter les normes et les standards internationaux d'exploitation, qui ménagent l'aspect environnemental. A souligner que l'exploitation de ces carrières d'agrégats a permis de diffuser des quantités importantes de poussières dont l'impact sur l'écosystème est des plus catastrophiques. Ainsi donc, outre la pollution de l'atmosphère et la désintégration du patrimoine floristique et faunistique, les habitants s'insurgent contre ce qui est convenu d'appeler la pollution sonore et diurne, due principalement aux détonations quotidiennes des charges de dynamites, utilisées abusivement dans ces carrières. Cela étant, le seuil acoustique et sismique de ces déflagrations dépasse tout entendement et foule aux pieds les normes requises en la matière. Conséquences : outre la propagation de maladies respiratoires générées par les poussières de carrières telle que la prophylaxie d'asthme, bien d'autres effets pour le moins néfastes, sont à relever au niveau des constructions visiblement touchées à l'image des murs qui sont lézardés, suite aux secousses induites par les détonations de dynamites. Ainsi donc, en l'absence d'associations écologiques locales pour protéger l'environnement, des agressions de l'homme, les localités de Taourirt et Ath Vouali continuent de subir ce que d'aucuns qualifient de fait accompli sans que les autorités locales daignent agir pour rappeler qui de droit à l'ordre. Notons en somme que les résidants, qui se sont plaints ne réclament pas pour autant la fermeture de ces carrières, mais plaident pour une exploitation modérée et raisonnable, étant entendu que les privés qui y exploitent cette matière première ne pensent qu'à faire de gros chiffres d'affaires.