Les aménagements entrepris récemment, en violation des lois en vigueur, ont fait que la totalité du patrimoine de l'APC a été squatté en constructions illicites (villas, restaurants, cafétérias..). Ainsi, cette institution ne dispose pratiquement d'aucune assiette foncière ou de terrain susceptible d'accueillir les différents projets d'utilité publique, notamment les logements, les infrastructures scolaires et les espaces verts. D'ailleurs, les contrevenants ne sont pas détenteurs d'autorisations délivrées par le service de l'Urbanisme relevant de l'APC. Afin d'assurer une meilleure prise en charge de ce dossier, une commission sera mise sur pied au niveau de l'APC pour justement s'enquérir de la situation juridique des constructions. Cette commission aura pour objectif de recenser les biens de la commune, à savoir les vieilles bâtisses non conforme aux normes urbanistiques de la commune, les entrepôts, les fermes et les anciennes usines désaffectées, pour délimiter le nombre, la superficie et la situation juridique des biens. A cet effet, le dossier de cette opération «bulldozer» est en voie d'être ficelé. Pour ce qui est de la démolition des extensions illicites et autres constructions anarchiques, le P/ APC dira : «La primauté de certains aménagements des voies et l'impératif de restaurer les principaux axes routiers de la ville nous ont dicté le recours à cette solution radicale», tout en ajoutant que «les responsables de la commune tiendront à respecter toutes les procédures y compris les deux mises en demeure avant de recourir à l'application stricte de la loi».