Les habitants des logements de « la Cité », au chef lieu de la commune d'Amalou, tirent la sonnette d'alarme quant aux conditions de vie précaires dans lesquelles ils pataugent depuis des années. Les 20 logements sociaux distribués en 2004 demeurent à ce jour non branchés au réseau d'électricité. Les travaux de plomberie effectués au niveau de ces habitations sont de très mauvaise qualité selon les résidants qui assurent que les défauts de l'installation ont commencé à apparaître dès sa mise en service. « Les tuyaux éclatent dès les premiers jours, à la moindre pression de l'eau », nous déclare un résidant de la cité. « Même la boiserie manque dans certains appartements, alors que les travaux du carrelage c'est du n'importe quoi. C'est vraiment du bricolage. Nous sommes contraints d'effectuer des réfections », a-t-il ajouté. Au dernier étage, les toits des habitations sont non étanches au vu des infiltrations des eaux pluviales qui y ont eu lieu selon les résidants. « Nous avons engagé des travaux de maçonnerie, de plomberie… pour pouvoir y habiter », dira un locataire. « Pour cela, nous demandons à l'OPGI, en contrepartie, de nous dispenser des créances des loyers pendant une période qui couvrirait toutes les sommes dépensées dans ces travaux », suggèrent des habitants. Il est à signaler que ladite cité regroupe aussi 28 logements réalisés dans le cadre de l'évolutif. Des acquéreurs y habitent, bien que beaucoup de travaux demeurent inachevés. Nous citons les travaux concernant les parties communes et ceux de la viabilisation qui restent à réaliser. « Nous demandons l'intervention des services de la DLEP pour relancer les travaux de la viabilisation », lance un habitant de la cité. « Pour qu'on puisse achever les travaux, on nous a promis une rallonge financière de 300 000 DA par personne, mais cela demeure toujours au stade de vaines promesses », a-t-il ajouté.