Prévu, dans un premier temps au lieudit «thanaïmt» entre Takoucht et Aït Ferrach, il a été délocalisé pour être implanté près du village d'Aït Ikhlef, au lieudit «Thizgui», un terrain communal élevé (environ 1000 m d'altitude) et spacieux. Avec la réalisation de ce complexe pour les jeunes, c'est tout le secteur, à l'état de jachère, qui viendrait à être désenclavé et qui appellerait d'autres projets de développement : logements, unités de production, ouverture d'axes routiers, etc., synonymes de centaines, voire de milliers d'emplois. Le projet du complexe sportif comprend entre autres, des terrains de football, de basket-ball, de hand ball, de volley-ball, un boulodrome, un court de tennis, d'une cafétéria, d'une salle de restauration et on parle même une possible réalisation d'une piscine qui appellerait les clubs sportifs locaux à inclure dans leurs statuts la natation qui possède déjà ses adeptes et qui s'entraînent chaque semaine à la piscine olympique de Tizi Ouzou. Au niveau du site, deux bâtiments en dur, faisant partie du plan du complexe, sont entièrement achevés. Un gardien y est affecté et lui-même ne comprend rien de l'avenir de ce projet. Pourtant en juin 2006, M. Mazouz, wali de Tizi Ouzou, a visité à complexe et là, il a entendu les explications fournies par les architectes du projet ainsi que les délais impartis pour son achèvement. Satisfait de ce qu'il venait de voir, le wali a proposé la dénomination de complexe régional au lieu de complexe de proximité. Ce nouveau statut de complexe régional, lui confère un objectif national synonyme d'enveloppes financières supplémentaires. Aujourd'hui, on se pose beaucoup de questions sur les raisons qui ont conduit à l'arrêt du projet dont le coût de réalisation tourne autour de quinze milliards de centimes. Le rêve de voir un jour un club communal d'envergure régionale s'est évanoui. Toutes les promesses tenues lors des précédentes campagnes électorales, celles de voir renaître le conseil communal des sports, de relancer les réelles activités sportives sources de détection de compétences sportives d'envergure nationale, se sont évanouies. Bouzeguène continuera encore longtemps dans le chemin de l'improvisation, du provisoire et de l'insouciance de voir ses athlètes partir sous d'autres cieux, alors que des communes, pourtant peu importantes à tout point de vue, investissent grandement dans le capital de l'avenir, celui de la jeunesse.