Bien qu'alimentée par la rumeur et une certaine presse, la polémique née entre le président du comité de cette structure, Ahmed Benabderrahmane et l'imam Abdelkrim Reguig, au sein de la mosquée Emir Abdelkader, connaît enfin son épilogue. Le président du comité de la mosquée en question nous fera part de sa non-implication dans cette polémique « indigne d'un homme de foi, ayant eu un long parcours au service du bien et de cette noble religion ». Selon lui, cet imam a démissionné car appelé ailleurs par sa fonction d'enseignant à l'université de Batna, et ne peut dans ce cas cumuler deux professions parallèles ; de ce fait, il a le devoir de libérer le logement de fonction qu'il occupe à l'université islamique Emir Abdelkader. D'autre part, nous avons joint l'imam Abdelkrim Reguig par téléphone, qui dira n'avoir aucun problème avec le personnel de la mosquée, et qu'il a été lui-même « surpris par les accusations dont il a été l'objet ». Concernant les séances de « rokia » au sein de la mosquée qui lui ont été reprochées, l'imam niera en bloc, mais reconnaîtra avoir effectué des « rokia » aux domiciles de certains cadres et autres personnalités. A notre question de savoir s'il a effectivement démissionné et s'il enseigne à l'université de Batna, il éteindra son mobile. Nous avons par la suite tenté de le joindre, mais sans succès.