Quahouet Chergui (Bordj El Bahri) : Un bidonville en guise de marché A Quahouet Chergui, un marché dit « familial », situé en hauteur sur une colline surplombant une grande intersection, persiste à être exploité, malgré tous les dangers qu'encourent les clients. Ce marché, qui compte d'innombrables étals, n'est doté paradoxalement d'aucune mesure de sécurité. En cas d'incendie, les clients se retrouveront piégés à l'intérieur, faute de sorties de secours, car le marché n'a que de deux portes. Les allées à l'intérieur sont très étroites et montent en épousant les contours de la colline. Hormis cette donne d'importance capitale, le marché est un véritable bidonville fait majoritairement de tôles ondulées qui l'enlaidissent plus encore. Marché de poissons d'El Harrach : À quand la réhabilitation ? Le marché couvert d'El Harrach, dédié exclusivement à la vente de poissons, est dans un état de délabrement. Ce marché, construit durant l'ère coloniale, a besoin d'être réhabilité sous peine de le voir un jour s'effondrer sur ses occupants. L'état de vétusté de cette structure commerciale devrait ne pas laisser les responsables locaux indifférents, tant la rouille a gagné les moindres recoins de la charpente métallique. Par ailleurs, les étals ont été, dans leur majorité, abandonnés par les marchands de poissons qui préfèrent écouler leurs marchandises à proximité du marché sur les trottoirs. Dans le but de lui redonner ses lettres de noblesse, il est impératif de le réaménager de manière à renforcer son ossature, d'une part, et, d'autre part, l'embellir un tant soit peut en vue d'attirer la clientèle qui a, faut-il le rappeler, perdu ses habitudes de naguère. Le marché compte, en outre, une aile consacrée à la vente d'effets vestimentaires. Cette partie du marché se trouve, en fait, surexploitée. le nombre d'étals qui s'y trouve est important, ce qui rend les déplacements des clients difficile à cause de l'étroitesse des allées à l'intérieur.