Les malades atteints du syndrome néphrotique, maladie rénale, sont en souffrance à Annaba. Et pour cause, cette pathologie, qui nécessite une biopsie rénale (P.B.R), seule à même de déterminer le type de la maladie et éventuellement le traitement approprié, ne se fait pas au service de néphrologie encore moins par le laboratoire du CHU. Bien qu'elle soit simple à effectuer et ne nécessitant pas de passer au bloc opératoire, cette intervention mineure ne semble pas être la priorité du directeur général du CHU Ibn Rochd ni celle du chef du service néphrologie de l'hôpital Ibn Sina. Au moment où le premier s'affaire avec les implants cochléaires, dont l'unité coûte plus de 250 millions pour une simple surdité, les autres malades atteints de pathologies graves sont obligés de se déplacer à Alger pour se faire soigner. Ce qui pèse lourd sur les faibles bourses.