Les opérations visant à promouvoir la formation continue destinée aux travailleurs et à renforcer la formation par apprentissage au profit des stagiaires au sein des entreprises locales semble beaucoup pâtir des méconnaissances des textes. C'est ce qui ressort des débats qui ont jalonné la journée d'étude organisée par la direction de la formation professionnelle de Tiaret. Rencontre qui aura permis de discuter du dispositif de financement de la formation initiée, il y a dix ans, en Algérie par le FNAC (Fonds National de développement de l'apprentissage et de la formation continue). « L'objectif recherché, fait-on savoir, est d'identifier les besoins du secteur économique en matière de prise en charge de l'apprentissage et de la formation continue, de présenter les outils et la procédure en vigueur et d'examiner, entre autres, les contraintes quant à la qualification des demandes ». Les avantages qu'induit le paiement de taxes aux impôts par les entreprises tant publiques que privées demeurent très faibles si l'on se fie aux chiffres avancés par la sous-direction du recouvrement relevant des impôts. « 9.527.743.47 DA seulement au titre de la TFPC et de la TAPP ont été encaissés du 1er Janvier 2006 au 1er semestre 2008 », fait savoir le représentant de cet organisme. On parle de 1% que les entreprises devraient verser lors du dépôt de bilans. Le montant a, certes, presque triplé en moins de trois ans mais la situation reste en deçà des espérances sachant qu'il est recensé au niveau de la wilaya pas moins de 6000 PME et 1150 artisans. La culture de formation reste, à ce titre, absente chez les chefs d'entreprises. A Tiaret, seules trois entreprises auraient souscrites à l'opération. Il s'agit de l'entreprise BATICIM, SNVI-BTK et les Moulins de Mahdia. « Avec la mondialisation et ses accords avec l'union européenne, il sera difficile d'ici l'horizon 2010 aux entreprises de se mettre à niveau si on continue à pratiquer une politique entrepreneuriale aujourd'hui dépassée », dira le DG du FNAC.