Des mécanismes administratifs, réglementaires et fiscaux seront mis en place afin d?inciter les entreprises à s?intégrer dans la stratégie de la formation continue de leurs employés. C?est ce qu?a déclaré, hier, El-Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l?Enseignement professionnels lors de la journée d?étude portant sur le Fonds national de développement de l?apprentissage et de la formation continue (Fnac) organisée à l?Institut national de la formation professionnelle (Alger). Le Fnac vise à améliorer les qualifications professionnelles des travailleurs en leur garantissant une formation continue en vue d?accroître leurs aptitudes professionnelles face aux nouvelles innovations technologiques. Depuis sa création, en 1998, la collecte des taxes par cet organisme n?a pu dépasser les 2 milliards de dinars, selon M. Mezaoui, DG du Fnac. Une situation due au fait que les entreprises publiques et privées ne payent pas les taxes ainsi qu?à l?absence des services des impôts dans la collecte des recouvrements. La taxe de la formation professionnelle est fixée à 1 % de la masse salariale globale de toute entreprise employant plus de 20 employés (0,5% pour l?apprentissage et 0,5% pour la formation continue). «Dorénavant, même les PME-PMI seront impliquées dans cette opération, ces entreprises qui représentent 80 % du tissu économique national seront d?un apport important pour le Fnac», précise encore M. Mezaoui. «La mise en place d?une réglementation permettant une grande fluidité de la circulation de l?information entre les différents partenaires et la redéfinition du rôle de chacun des intervenants dans la collecte des taxes de la formation continue et de l?apprentissage constituent un élément important pour l?obligation des entreprises à se soumettre aux textes de loi», intervient M. Sidi Saïd tout en ajoutant que cette question sera étudiée lors de la prochaine tripartite.