Cette situation a provoqué l'ire des habitants ayant vivement dénoncé cet état de fait. L'infrastructure en question avait été occupée par un médecin pendant plusieurs années avant que les autorités locales ne procèdent à la résiliation du contrat entre l'APC et le médecin. Cette décision a néanmoins suscité, faut-il le souligner, de vives réactions de la part des habitants de la localité qui revendiquent l'ouverture de leur salle de soin, en raison des contraintes qui les obligeaient à se déplacer vers des établissements sanitaires de la ville de Bouira, même pour une banale consultation médicale. Ils ont, dans ce contexte, exigé l'ouverture de leur salle de soins et, par là même, sa dotation en équipements et en personnels médicaux nécessaires. La commune d'Ath laâziz, reconnaît-on, accuse un manque flagrant en matière de structures sanitaires, alors que le centre de santé, implanté au village Bezzit, est toujours dans son état de chantier. Il faut dire que c'est la quasi-totalité des villages de cette commune qui sont à ce jour privés de salles de soins. A Iaâlwachen, par exemple, une localité renfermant plus de 5000 habitants, l'unique structure de santé existante n'est pas encore pourvue ni de médecin, ni d'infirmiers.