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Tonic emballage : Une EPE filiale de la BADR ?
Publié dans El Watan le 18 - 08 - 2009

L'interdiction faite aux banques d'entrer dans le capital des entreprises dont elles détiennent les comptes ayant été levée par l'article 104 de la loi de finances complémentaire, la Banque de l'agriculture et du développement rural domiciliataire (BADR) pourrait se porter acquéreur de Tonic Emballage en transformant les créances qu'elle détient sur ce groupe en prise de participations dans le capital social.
Ce cas d'école s'était déjà produit avec la Banque extérieure d'Algérie qui avait, on s'en souvient, transformé les créances et les dettes de l'entreprise publique Cosider en prise de participations dans le capital social de cette entreprise, dont elle est aujourd'hui l'actionnaire majoritaire. La transformation des dettes de Tonic Emballage en participations permettra à la BADR de créer une nouvelle société ayant statut d'entreprise publique économique (EPE /SPA) dont elle serait, dans un premier temps, l'unique actionnaire. Cette procédure permettra de remettre sur selle le complexe Tonic Emballage, comme promis par le Premier ministre lors de la campagne présidentielle, en évitant de demander des comptes à ceux qui ont, pour de sordides raisons, torpillé ce joyau de l'industrie papetière. L'article 62 de la loi de finances complémentaire pour l'année 2009 autorisant la cession graduelle du capital des EPE, il n'est, toutefois, pas du tout exclu que l'actionnariat de la société Tonic Emballage soit élargi, à terme, à d'autres actionnaires, notamment, privés.
La procédure promet cependant d'être longue, voire même, très longue. En effet, la mise en faillite à peine prononcée par le tribunal de Blida, les propriétaires du complexe ont introduit, comme les autorise la loi, un recours auprès du même tribunal qui dispose de trois mois pour répondre au pourvoi. Le juge-commissaire et les deux contrôleurs désignés pour assurer la poursuite de l'activité de Tonic Emballage et régler ses créanciers ne peuvent évidemment intervenir tant que la procédure judiciaire n'est pas totalement épuisée. Le complexe Tonic Emballage continue entre temps d'activer sous le régime ruineux du séquestre judiciaire qui, outre les graves prédations rapportées par la presse, a réduit en quelques années d'activité le chiffre d'affaires du groupe à la portion congrue. De 12 milliards de dinars en 2004, le chiffre d'affaires a progressivement dégringolé pour ne représenter aujourd'hui que 2 milliards de dinars environ.
C'est du reste ce qui a motivé le recours des ex-propriétaires qui refusent, à juste titre, d'endosser la responsabilité de la faillite puisqu'ils ont été écartés manu militari de la gestion du complexe par le responsable du séquestre. Le juge-commissaire et les deux contrôleurs désignés par le tribunal de Blida hésiteront, quant à eux, à entamer leurs missions avec un passif aussi lourd, mais aussi et surtout très mal défini. Il est donc légitime que ces commis du tribunal de Blida exigent du responsable du séquestre et des services de sécurité concernés un état des lieux précis avant d'entamer leurs missions. Le travail d'évaluation et de contrôle, déjà entamé, promet d'être aussi long que fastidieux tant les problèmes multiformes se sont accumulés durant les cinq années de séquestre judiciaire.


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