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Un déficit de plus d'un millier d'enseignants de langue française
À la veille de la rentrée scolaire
Publié dans El Watan le 03 - 09 - 2009

Les rentrées scolaires se suivent et se ressemblent pour la langue française, au moins depuis une quinzaine d'années et ce sera pareil pour l'exercice 2009-2010.
Le ministère de l'Education nationale a enregistré un manque de pas moins de 1000 enseignants de langue française au niveau de tous les paliers, primaire, moyen et secondaire. Une source proche du ministère a admis que le secteur va faire face cette année aussi à un déficit « qui nécessite beaucoup d'années pour pouvoir le combler ». Les régions les plus touchées par ce manque d'enseignants de la langue de Voltaire sont, essentiellement, celles du sud du pays. Afin de pallier ce manque, qui n'est pas sans conséquence, le département de Boubekeur Benbouzid fait appel à des enseignants retraités, comme solution temporaire, « en attendant qu'on forme des diplômés en langue française », a ajouté notre source. Les raisons de ce déficit sont multiples. Il s'agit notamment du manque d'enseignants formés dans cette langue et du refus de beaucoup d'entre eux d'aller dans les régions réputées difficiles, comme le sud du pays. Si le ministère tente de relativiser les dégâts de ce déficit, tout en prenant très au sérieux cette « pénurie » d'enseignants, d'autres acteurs de la famille de l'éducation trouvent inadmissible que des milliers d'élèves soient privés de l'enseignement de la langue française. A ce propos Meziane Meriane du Cnapest estime que « cette situation dure depuis des années et devient inacceptable. Il n'est pas normal que nos enfants soient privés d'apprendre la langue française qui est extrêmement nécessaire dans leur cursus scolaire. Le taux d'échec effarant que l'on enregistre à l'université est lié en grande partie au fait que les étudiants arrivent à la fac sans qu'ils ne soient suffisamment formés en langue française », a-t-il fait remarquer.
Un avis que partagent beaucoup de professeurs d'université, notamment dans les filières des sciences et de technologie. Un professeur en biologie à l'USTHB a admis que lorsqu'il s'adresse à ses étudiants « à peine 10 à 15% saisissent mon message, mais cela n'est pas de leur faute, c'est le système qu'il faudrait revoir notamment dans son approche linguistique ». Il est vrai que le ministère de l'Education nationale ayant pris conscience de la gravité de la situation et opère « un virage linguistique » en faisant appel à des spécialistes français pour qu'ils viennent former des formateurs, notamment dans les régions de l'intérieur du pays. Par ailleurs, M. Meriane, contrairement au chiffre avancé par le ministère de tutelle, estime que le nombre d'instituteurs de langue française dépasse de loin celui avancé par la tutelle. Il pense que « la langue française est victime de ceux qui voyaient en elle un danger », autrement dit, elle a été la cible des tenants d'une idéologie uniciste. Il a tenu à rappeler que durant la décennie noire, nombreux sont les enseignants qui dispensaient dans les régions de l'intérieur du pays qui étaient menacés parce que tout simplement ils étaient des francisants. « Ils ont dû quitter le pays, fuyant la mort et même les élèves étaient empêchés de suivre les cours de langue française », a-t-il souligné. L'education nationale ne souffre pas seulement du manque d'instituteurs de langue française, mais elle fait face aussi à un déficit énorme en enseignants des autres matières, notamment les mathématiques. Selon M. Meriane toujours, « il y a un manque important de professeurs pour assurer les cours de mathématiques, même si le ministère essaie de les remplacer par d'autres enseignants qui, à l'origine, sont spécialisés dans d'autres filières voisines, telles que la physique, le génie mécanique et autres. Mais pour nous, cela est enregistré comme un manque ». Le déficit de profs de maths, selon M. Meriane, touche l'ensemble du territoire, y compris Alger.


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