Rue Yahia Belaïche (Alger-Centre) : Des trottoirs refaits en bitume Les travaux de réaménagement et de réfection des trottoirs, dans certaines rues de la capitale, suscitent à la fois l'étonnement et la colère des habitants. Bien que satisfaits de voir enfin leur quartier bénéficier de ce genre d'opérations d'amélioration urbaine, ces citoyens déchantent très vite face à la qualité des travaux engagés et à la nature des matériaux utilisés. C'est le cas notamment au niveau de la rue Yahia Belaïche (ex-Valentin), non loin de la place Audin, où les résidants n'ont pas manqué de manifester leur colère en voyant arracher le carrelage des trottoirs, plutôt en bon état, pour être remplacés par du bitume. Ayant protesté contre ces choix inconsidérés auprès de l'APC d'Alger-Centre, ils ont réussi à imposer le carrelage au moins devant les entrées de certains immeubles. Ils s'interrogent, néanmoins, sur les motivations qui peuvent inciter les instances concernées à gaspiller des fonds publics pour refaire des trottoirs déjà en bon état, en utilisant des matériaux de moindre qualité. Cité des 158 logements (Kouba) : L'étanchéité mise à mal Les locataires de la cité des 158 Logements interpellent les responsables de l'OPGI d'Hussein Dey pour se plaindre des infiltrations d'eaux de pluies devenues récurrentes. Faute d'étanchéité, ces locataires, habitant cette cité de l'Appreval depuis plus de 8 ans, souffrent énormément, notamment ceux occupant les derniers étages. « Les parties entourant les tuyaux des immeubles, laissent passer des quantités d'eau qui sont loin d'être négligeables. Mes toilettes étaient pleines de cette eau putride qui descendait de la terrasse, c'est aberrant », s'indigne un habitant. La situation est apparue avec les dernières précipitations qui ont agrandi les trous qui se trouvent le long des toits des logements. Les habitants ont pris attache avec les services de l'OPGI de Hussein Dey, ces derniers ont promis de prendre en charge ce problème au plus vite. Le constat a été fait il y a plus de 20 jours, sans que les services techniques, venus sur place, n'interviennent réellement. Les locataires affirment qu'ils payent régulièrement les charges (frais d'entretien d'habitations propriétés de la capitale) et méritent, de ce fait, une prise en charge digne de ce nom. La situation, relèvent-ils, risque d'empirer davantage si d'autres fortes pluies s'abattent sur la capitale.