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La transplantation hépatique à l'arrêt
Publié dans El Watan le 25 - 10 - 2009

Lancé en 2003, le programme de la transplantation hépatique se heurte aujourd'hui à d'énormes difficultés. Elles sont principalement d'ordre technique puisque les moyens mis à la disposition des équipes restent très insuffisants.
Sur une liste de plus de 100 malades nécessitant une transplantation hépatique (greffe de foie), seulement 28 malades ont été greffés en six années. Pour l'année 2009, un seul malade a été transplanté. L'équipe du Centre Pierre et Marie Curie aidée par l'éminent chirurgien de l'hôpital de Renne, Karim Boudjemâa, estime qu'il n'est plus possible de continuer de travailler dans les conditions actuelles. La transplantation hépatique nécessite un budget et des moyens spécifiques. Il s'agit d'un travail multidisciplinaire qu'il faut organiser et mettre en place. Pour le Pr Graba, le programme de la transplantation hépatique a été soutenu par un budget de la CNAS durant les premières années.
« Mais depuis, nous n'avons eu aucune enveloppe spécifique pour développer cette activité, Nous avons toujours usé des moyens du centre CPMC pour assurer cette chirurgie qui est une activité de pointe et qui nécessite de gros moyens. Le malade a besoin d'un suivi rigoureux suite à cette intervention chirurgicale. Il n'est plus possible d'assurer cette transplantation en dehors d'un plan spécial qui lui sera consacré », a-t-il souligné en précisant que « nous avons pris énormément de risques d'autant plus que les patients sont arrivés à des stades très avancés ». Il a précisé que sur le nombre de malades nécessitant une greffe de foie, 25% n'ont pas de donneur, 10 % décèdent de leur maladie. L'équipe chirurgicale du CPMC, signale le Pr Gurinik, chef de service réanimation à l'hôpital Mustapha, a fait beaucoup plus du bénévolat en lançant cette activité. « Il n'est plus possible de continuer à travailler dans ces conditions hasardeuses. Il est temps de réfléchir à un plan national de transplantation d'organes et lancer une concertation avec tous les acteurs impliqués dans la transplantation », a-t-il. indiqué.
Le Pr Greine, chef de service de réanimation au CPMC, a précisé que la réanimation est un maillon important de la chaîne. Il assure une très forte charge de travail car un malade transplanté nécessite une surveillance en permanence. « Cette activité fait face aujourd'hui à des difficultés d'ordre organisationnel et à un manque de moyens important. Les équipes médicales ont bon espoir de faire redémarrer cette activité mais à condition de leur offrir un environnement adéquat », a-t-il estimé. Pourquoi n'autorise t-on pas alors le transfert pour soins à l'étranger pour des cas jugés urgents et transplantables. Le Pr Graba a rappelé que l'Algérie est le seul pays à avoir institutionnalisé le transfert pour soins à l'étranger alors qu'un arrêté signé par un ex- ministre de la Santé interdit les prises en charge à l'étranger pour la greffe du foie et du cœur, « un arrêté toujours en vigueur. D'autre part, les structures étrangères, inscrivent les malades étrangers sur la liste d'attente et font passer en premier leurs ressortissants », a-t-il expliqué. La transplantation hépatique est aujourd'hui à l'arrêt en Algérie, les transferts à l'étranger sont interdits, les malades algériens n'ont qu'à mettre la main à la poche pour pouvoir se prendre en charge. Ceux qui n'ont pas les moyens prennent leur mal en patience et attendent la mort.


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